Quelle fête le mardi 17 juin 2025? L'éphéméride du jour

🎈Ce qu’on célèbre aujourd’hui ? Un homme sans lunettes, mais avec clairvoyance

Saint Hervé est à l’honneur.
Un prénom un peu vintage, un peu druide, non ?
Lui, c’était un ermite breton. Né aveugle. Mais il voyait plus loin que les rois.
Il n’avait pas besoin d’yeux pour lire les cœurs.
Un chien pour guide, un esprit libre, des chants qui faisaient vibrer la lande.
Il parlait aux loups. Littéralement.
Et à force de bonté, on l’a canonisé sans qu’il le demande.
Aujourd’hui, c’est lui qu’on fête.
Alors si vous croisez un Hervé, offrez-lui un caramel au beurre salé.
Ou un regard qui sourit. C’est pareil.

🌍 Et si la Terre nous glissait un mot ?

Aujourd’hui, c’est aussi la Journée mondiale contre la désertification.
Oui, ce mot à rallonge qui gratte la langue.
Mais qui parle vrai.
Derrière, il y a des arbres qui tombent. Des sols qui craquent.
Et des gens qui plantent, malgré tout.
Ce 17 juin, on pense à eux.
À celles et ceux qui creusent la poussière pour qu’une fleur ose.
Ce n’est pas une journée de plainte.
C’est une journée d’espoir.
Une promesse de racines, même dans le sable.

🌞 Météo du cœur : grand bleu avec pointes de lumière

À Paris ? Le soleil bondit du lit à 5h53.
Un peu grognon, mais motivé.
Il danse jusqu’à 21h51, offrant une journée de 16 heures pleines de lumière.
C’est pas un peu fou, ça ?
Presque assez pour faire trois siestes et deux déclarations d’amour.

La température ?
On tutoiera les 29°C.
Pas besoin de doudoune. Juste d’un éventail et d’un verre de quelque chose frais.
Peut-être même une cerise entre deux pensées.

🌙 Et là-haut ? La lune fait la timide…

Elle décroît.
Mais elle brille encore, comme une joue qui garde le souvenir d’un baiser.
Pas tout à fait pleine.
Pas encore absente.
Un entre-deux doux.
Comme une caresse qu’on devine.

📚 Le passé frappe à la porte

Ce jour-là, en 1789, le Tiers État s’est levé.
Il a dit : « On est là ».
Et paf, l’Assemblée nationale est née.
Un peu comme une révolution d’âme dans un salon feutré.

Et en 1940 ?
Pétain demande l’armistice.
Un silence glacial s’installe.
Comme une note trop grave dans une symphonie.

💌 Et dans le cœur, qu’est-ce qu’on fête ?

Un jour comme ça,
c’est un mardi qui n’a pas l’air pressé,
un moment suspendu,
où on pourrait, allez, juste pour voir,
envoyer une carte postale à soi-même.

Avec écrit dessus :
« Tu fais de ton mieux. Et ça, c’est déjà beau. »

Alors ?
Allumez une bougie parfumée (figue, vanille ou souvenirs).
Mettez un chapeau ridicule.
Ou dansez seul.e en cuisine.

Ce 17 juin, ce n’est pas qu’un jour de plus.
C’est une page blanche.
À vous d’y mettre un mot doux, une idée folle ou juste… un soupir heureux.

FAQ

Qui était vraiment Saint Hervé ?

Un homme sans yeux, mais avec une vision. Voilà. Saint Hervé, c’est ce paradoxe magnifique : un saint aveugle de naissance, mais guidé par une clarté intérieure rare. Né en Bretagne au VIe siècle, il aurait vu le monde autrement. Pas avec ses yeux. Avec le cœur. Avec l’écoute. Avec une sorte de vibration intime du monde.

C’était un ermite, un poète, un chanteur, un guérisseur… et surtout, un homme libre. Il n’avait besoin de rien, sauf du silence et du souffle du vent.

Pourquoi dit-on qu’il était le "saint des aveugles" ?

Parce qu’il l’était, tout simplement. Mais pas dans le pathos. Pas dans la plainte. Il a transformé son absence de vue en outil de sagesse. Il "voyait" ce que les autres oubliaient de regarder : les âmes, les douleurs cachées, les nœuds invisibles entre les gens.

Il est vite devenu une figure de réconfort pour ceux qui ne voyaient pas, au sens propre ou au sens figuré. Aujourd’hui encore, beaucoup lui adressent des prières pour la vue, bien sûr, mais aussi pour éclaircir une situation floue. Pour "voir clair dans sa vie", tout simplement.

Quelle est la date de la fête de Saint Hervé ?

On célèbre Saint Hervé le 17 juin. Un jour qui sent l’été, la lumière, le chant des oiseaux. Un clin d’œil céleste pour un homme qui vivait en harmonie avec la nature. Ce n’est pas un hasard. En Bretagne, ce jour est encore honoré dans certains villages avec des processions, des chants, des bénédictions d'animaux.

Et ce détail n’est pas anodin...

Quel est le lien entre Saint Hervé et le loup ?

Ce n’est pas un mythe. Saint Hervé était accompagné d’un loup. Oui, un vrai. Il aurait apprivoisé cette bête après qu’un loup ait dévoré son âne. Plutôt que de punir, il aurait pardonné. Et le loup l’aurait suivi, fidèle comme un chien.

Ce loup, c’est le symbole de la réconciliation entre l’instinct sauvage et la douceur intérieure. C’est fort, non ? Une bête de peur qui devient gardienne d’un homme sans yeux. Il y a quelque chose de profondément mystique là-dedans. Presque chamanique.

Peut-on prier Saint Hervé pour autre chose que les problèmes de vue ?

Oui. Et il le mérite. Parce que Saint Hervé est aussi le saint des marginaux, des rêveurs, des hypersensibles. De ceux qu’on ne comprend pas toujours. De ceux qui marchent à côté, mais qui sentent les choses plus fort.

On le prie pour :

• retrouver la paix intérieure

• apaiser les peurs diffuses

• guérir les blocages émotionnels

• protéger les animaux

• mieux entendre son intuition

Il est un peu comme un vieux druide des temps anciens, assis dans la mousse, qui vous murmure : “Écoute-toi enfin.”

Y a-t-il des lieux dédiés à Saint Hervé ?

Oui, surtout en Bretagne, son berceau. Il y a la célèbre Fontaine de Saint-Hervé à Gourin, où l’eau serait source de guérison pour les yeux fatigués. Certains y plongent un mouchoir, d'autres s'y lavent le visage. Ce n’est pas de la magie. C’est une tradition vivante, portée par la foi des anciens.

Il existe aussi des chapelles à son nom, souvent dans des coins reculés, près de chemins forestiers, là où le silence parle. Allez-y un matin, très tôt. Vous verrez. Ou plutôt… vous ressentirez.

Quelle est la symbolique spirituelle de Saint Hervé aujourd’hui ?

Il est l’image de l’écoute intérieure, de la force dans la fragilité, de la confiance dans l’invisible. À une époque où tout est bruyant, rapide, visuel, Saint Hervé invite à fermer les yeux pour mieux ressentir.

C’est une figure profondément poétique. Un appel à ralentir. À retrouver une forme de pureté primitive. On pourrait presque dire qu’il est le saint des silences habités.

Pourquoi certaines personnes le prient pour leurs animaux ?

À cause du loup, bien sûr. Mais pas que. Saint Hervé avait une relation instinctive avec la nature. Il parlait aux bêtes. Elles lui répondaient. Il les soignait. Il les protégeait. Aujourd’hui encore, on lui confie :

• des chats malades

• des chiens âgés

• des chevaux nerveux

• des animaux perdus

Et souvent, on raconte qu’un changement se produit. Subtil. Discret. Mais bien réel.

Comment invoquer Saint Hervé dans une prière simple ?

Pas besoin de grandes formules. Ce n’est pas un prince céleste. C’est un ermite, un proche, une âme tendre.

Voici une petite prière spontanée, que beaucoup murmurent encore :

"Saint Hervé, toi qui vois avec l’âme, éclaire mes zones floues, apaise ce que je ne comprends pas, protège [nom de la personne ou de l’animal], et guide mes pas dans l’ombre."

On peut la dire le matin, le soir, ou dans un bois. Peu importe. Ce qui compte, c’est l’intention.

Est-ce qu’on peut porter une médaille de Saint Hervé ?

Oui, c’est même une belle idée. Mais il y en a peu sur le marché, car il n’est pas un “grand saint” médiatique. Et pourtant… il mériterait bien plus d’attention. Une médaille à son effigie peut :

• apaiser les angoisses

• aider à se concentrer

• protéger l’animal avec qui vous vivez

• accompagner un deuil ou une transition

Certains en glissent même une dans la poche d’un enfant hypersensible. Comme une petite boussole invisible.

Saint Hervé est-il reconnu par l’Église catholique ?

Oui. Il figure bien parmi les saints reconnus, même si sa vénération reste populaire, enracinée dans les terres bretonnes. Il est souvent plus invoqué par tradition orale que par rites officiels. Mais c’est ce qui fait sa force.

Il est un saint du peuple, de ceux qu’on ne prie pas dans les cathédrales… mais dans le murmure d’un sentier, au creux d’un vallon, entre deux pierres moussues.

Existe-t-il des chants ou poèmes dédiés à Saint Hervé ?

Oui, plusieurs. Notamment en breton ancien, où sa vie est racontée comme une légende. Certains le comparent à Orphée, d’autres à François d’Assise. Il chantait, paraît-il, à la harpe. Une musique qui calmait les bêtes, les enfants, et même… les tempêtes.

C’est dire la beauté de cette figure. Un homme sans yeux qui voyait l’essentiel.

🎄Et si Noël pointait discrètement son nez ?

Le 17 juin, c’est ce moment entre deux saisons.
Ni printemps, ni été.
Un entre-deux comme un couloir sans portes,
où l’on sent quelque chose arriver,
mais on ne sait pas encore quoi.

Et si ce “quelque chose”…
c’était Noël qui s’étire dans le futur,
comme un parfum de cannelle qu’on ne s’explique pas ?

Parce que Noël, ce n’est pas une date.
C’est un frisson.
Une envie de lumière, même quand il fait jour.
Une couverture d’enfance sur les épaules de l’année.

Le 17 juin, on est loin du sapin,
mais pas de l’esprit de fête.
Une boîte de chocolats entamée trop tôt ?
Un pull moche porté pour rire, même en terrasse ?
Un vœu chuchoté à la lune ?
C’est Noël.
Sans le dire. Sans l’emballage.

Alors oui :
sortez la playlist douce.
Préparez une infusion qui sent la guimauve.
Écrivez un vœu, juste pour vous.
Et gardez dans votre poche, entre les clés et un ticket froissé,
ce petit flocon invisible
qui dit : « Aujourd’hui, c’est un bon jour pour croire à la magie. »

Même un 17 juin. Surtout un 17 juin.