Quelle fête le lundi 16 juin 2025 ? L'éphéméride du jour

Quelle fête le lundi 16 juin 2025 ? L'éphéméride du jour

Écrit par Marie AUFFRAY

Ce qu’on célèbre aujourd’hui ? Des âmes à histoires

Ce 16 juin, ce n’est pas juste un lundi ordinaire. C’est la Saint Jean-François Régis. Un prénom à rallonge, un gars du XVIIe, pas très TikTok, mais bigrement inspirant. Il marchait dans les Cévennes comme on remonte ses manches : sans se plaindre. Il aidait les pauvres, parlait vrai, et laissait derrière lui plus de compassion que de pierres lancées. Un de ceux qui prêchait sans donner de leçon, et ça, franchement, on devrait s’en inspirer plus souvent.

À ses côtés, d’autres prénoms dansent aujourd’hui : Régis, Régine, Aurélien, Lutgarde (si, ça existe), Similien, Ferjeux, Ferréol, Fargeau… Un patchwork sonore, entre noms de grands-mères oubliées et chevaliers timides. On les oublie souvent, eux. Alors ce jour-là, si vous croisez un Aurélien, offrez-lui un sourire. Ou une framboise, c’est encore mieux.

Une journée pas tout à fait comme les autres

C’est aussi la Journée mondiale de l’enfant africain. Oui, le 16 juin ne se contente pas de distribuer des prénoms : il porte la mémoire. Celle d’enfants de Soweto, en 1976, qui ont levé la voix pour aller à l’école. Ils n’avaient que leurs cris, leurs pieds nus, et une rage douce. Ce jour-là, ils ont crié pour apprendre. Pas pour avoir, pour savoir. Et ce cri, il résonne encore dans les ruelles et les pupitres.

Alors ce lundi, si vous entendez le silence… c’est peut-être ce souvenir qui passe.

Ciel du jour : un ballet en 16 heures de lumière

Le soleil se lève à 5h46, un peu groggy, un peu flou. Il étire ses bras au-dessus des toits et allume doucement les volets. Il vous regarde. Il attend que vous vous leviez, que vous lui rendiez son clin d’œil. Il ne fera pas chaud tout de suite, mais il sera là. Fidèle.

Et à 21h56, il tirera sa révérence, comme un comédien fatigué après une longue standing ovation. En tout, 16h10 de lumière, à grignoter, à cueillir, à respirer comme un bouquet de lavande oublié sur la table de cuisine.

Côté lune ? Elle décroît mais reste gibbeuse, comme une joue gonflée de secrets. Elle est là-haut, ronde et presque timide, avec 79 % de sa robe encore allumée. Ce n’est plus la pleine, ce n’est pas encore l’ombre. Un entre-deux qui rappelle l’été qui approche à pas de velours.

Et côté souvenirs ? La fusée qui dit "Coucou, les étoiles !"

Petit détour par l’histoire : le 16 juin 1963, Valentina Terechkova devient la première femme à flirter avec le vide spatial. Seule, là-haut, avec la Terre au loin qui ressemblait à une bille d’agate bleue. Elle s’appelait Valentina, elle avait un accent russe et une envie de décoller plus fort que les fusées. Ce jour-là, elle a pris la tangente. Et on lui doit tous un clin d’œil quand on regarde la Lune.

Le dicton du jour : une devinette déguisée

« Si la lune se fait dans l’eau, le reste du mois est beau. »

C’est flou, c’est poétique, c’est parfait. Ce genre de phrase qu’on murmure en regardant un étang et qu’on oublie le lendemain. Mais qui laisse toujours un petit goût de magie dans les bottes.

FAQ

Qui était Saint Jean-François Régis ?

Un homme en feu. Voilà. Pas un feu qui brûle pour détruire. Un feu qui réchauffe, éclaire, secoue. Jean-François Régis, c’était un jésuite, un prédicateur, un marcheur infatigable, né en 1597 à Fontcouverte, dans le sud de la France.

Il n’a pas attendu que les âmes viennent à lui. Il est allé les chercher. Dans les campagnes, dans les montagnes, jusque dans les bourrasques hivernales. Il parlait vrai, avec des mots qui ne trichaient pas. Avec cette foi rugueuse, mais tendre, qui ne s'apprend pas dans les livres.

Pourquoi est-il si populaire dans certaines régions ?

Parce qu’il est resté simple, malgré son aura. Il n’a jamais jugé. Il écoutait les pauvres, les prostituées, les bergers, les épouses fatiguées, les enfants muets. Dans le Vivarais, dans le Velay, dans le Forez... il a laissé des traces vivantes, pas des statues froides.

On dit que les vieilles mémoires rurales l’ont gardé comme un frère, un oncle, un père. Pas comme une icône. Et ça, ça change tout.

Quelle est la fête de Saint Jean-François Régis ?

On le fête le 16 juin. Juste avant l’été. Un moment où la terre s’ouvre, où les jours s’étirent. C’est comme un clin d’œil : lui qui passait son temps à marcher sous tous les temps, on l’honore quand le ciel s’apaise un peu.

Dans certaines régions, on marche encore sur ses traces, processions à la main, cierge au cœur. On ne l’a pas oublié. Il vibre encore dans les pierres et les prières.

Pourquoi dit-on qu’il est le patron des missionnaires ruraux ?

Parce qu’il a prêché partout où personne ne voulait aller. Là où c’était sale, rude, oublié. Là où les âmes étaient « trop simples » pour les grandes villes. Il allait à pied, parfois plus de 40 km par jour, dans la neige, la boue, les chemins creux.

Il n’avait ni cheval ni carrosse. Juste une besace et cette conviction que chaque vie compte, même celle qu’on ne voit pas. C’est pour ça qu’on l’appelle le protecteur des campagnes, des missions difficiles, des lieux que le monde ignore.

Peut-on prier Saint Jean-François Régis pour des demandes personnelles ?

Oui. Et c’est même son truc, si on peut dire ça comme ça. On le prie pour :

  • trouver du courage, quand tout semble trop lourd

  • résister à la tentation de baisser les bras

  • retrouver foi en l’humanité, même quand elle déçoit

  • protéger les familles rurales

  • aider les femmes à se relever, notamment celles qui souffrent dans le silence

Il est le saint des résistants du cœur, de ceux qui ne se donnent pas en spectacle, mais qui luttent au quotidien, parfois juste pour rester debout.

A-t-il accompli des miracles ?

Certains parlent de guérisons. D’autres de renoncements soudains au vice, après une simple rencontre avec lui. Il aurait redonné goût à la vie à des femmes qui ne croyaient plus en rien. Il aurait sauvé des enfants perdus, ramené la paix dans des villages déchirés.

Mais au fond, son miracle le plus puissant, c’est peut-être d’avoir été profondément humain, et d’avoir fait comprendre aux gens qu’ils avaient une valeur, une dignité. Rien que ça, déjà, c’est immense.

Où peut-on voir des traces de son passage aujourd’hui ?

Dans la chapelle de Lalouvesc, en Ardèche, où il est mort d’épuisement. Là-bas, tout résonne encore de sa présence. Les pierres sont imprégnées de son souffle. On sent qu’il a aimé cet endroit. Et qu’il y est resté.

Il y a aussi des statues à son effigie, souvent en mouvement. Jamais figé. Comme lui. On le reconnaît à sa barbe fine, à son regard concentré, à sa main tendue.

Est-ce qu’il y a une prière spéciale pour lui ?

Voici une formule simple, directe, comme il les aimait :

"Saint Jean-François Régis, toi qui as marché sans relâche, montre-nous le chemin quand on s’égare. Donne-nous la force d’avancer, même dans le froid. Éclaire nos pas, et rends notre foi vivante, vibrante, brûlante comme la tienne."

Elle peut être dite à l’aube, ou le soir, quand le silence s’installe.

Est-ce que Saint Jean-François Régis a un symbole particulier ?

Oui : la marche. Le mouvement. Le souffle. Il n’a jamais été un homme assis. Il est l’image du "pèlerin infatigable". Celui qui va vers l’autre. Celui qui choisit l’effort, plutôt que le confort. C’est presque une leçon de vie : "N’attendez pas que le monde vienne à vous. Allez vers lui."

À qui s’adresse vraiment ce saint ?

À ceux qui :

  • n’en peuvent plus, mais avancent quand même

  • portent les autres sans le dire

  • vivent loin des projecteurs

  • croient en des choses simples et vraies

  • ont une mission, même minuscule, mais essentielle

Il s’adresse à ceux qui tiennent la lumière au fond des bois, sans faire de bruit.

Est-ce qu’on le prie encore aujourd’hui ?

Oui. De plus en plus, même. Parce que dans un monde saturé de promesses creuses, Saint Jean-François Régis incarne la parole tenue. L’action concrète. L’authenticité.

Il revient dans les cœurs de ceux qui cherchent du vrai, du solide, du silencieux. Il revient dans les campagnes, dans les vallées, dans les églises simples où la foi n’a pas besoin de décorum pour exister.

Et à Noël dans tout ça ?

On y vient. Parce que chaque 16 juin porte un parfum d’attente. Ce n’est pas encore l’été, ce n’est plus le printemps. On est entre-deux, comme quand le sapin n’est pas encore décoré mais que la boîte de guirlandes trône déjà sur la table. C’est un moment suspendu, comme une clochette dans un couloir vide.

Et c’est exactement ce que Noël fabrique en secret : une promesse. Même en juin. Même quand les cigales chauffent leurs cordes vocales et que la neige semble être un lointain souvenir.

À Noël et Moi, on croit que chaque jour, même au cœur de l’été, peut contenir un flocon. Un souvenir. Une madeleine à la cannelle. Une lumière dans les yeux de quelqu’un. Le 16 juin ? C’est peut-être le moment parfait pour écrire la première ligne de votre prochaine carte de vœux. Ou juste pour rêver à la buche que vous testerez en avant-première en juillet. Oui, on a dit "en juillet".

Parce que Noël, ce n’est pas une date. C’est un état d’esprit. Un clin d’œil qu’on garde au fond de la poche, même en sandales. Et le 16 juin, c’est juste un autre prétexte pour le ressortir.

Alors bon 16 juin. Allumez une bougie, même s’il fait jour. Offrez un chocolat, même s’il fait chaud. Mettez un pull moche… ou pas. Mais surtout : gardez ce petit frisson de joie inutile et donc indispensable.

Noël, ça commence un peu chaque jour. Et aujourd’hui, c’est une très jolie journée pour recommencer.

À propos de l'auteur

Marie AUFFRAY – Maman de trois enfants et grand-mère de quatre petits-enfants, Marie vit Noël comme une fête du cœur. Elle partage ici ses astuces pour des fêtes simples, écolos et remplies de chaleur.

Et vous, quelles sont vos traditions ? Vos idées ? Vos petites habitudes qui font la magie de Noël chez vous ?

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