
Quel est le rituel pour Litha le 21 juin 2025 ?
Écrit par Marie AUFFRAY
Partager
Litha 2025 : le feu du cœur, au zénith du ciel
Litha, c’est le 21 juin. Juste là, au sommet de l’année. Un moment suspendu. Quand le soleil trône, insolent, au plus haut. On parle souvent de la fête de la lumière, mais pas de celle des vitrines ou des ampoules LED. Non. C’est une lumière qui se sent dans la peau. Dans les plantes. Dans les regards.
Il fait chaud. Parfois trop. Mais sous cette chaleur, il y a un message. Un appel. C’est le moment de célébrer ce qu’on est devenu depuis Yule. Depuis Noël. Eh oui, ces deux fêtes païennes sont des jumelles inversées. Litha, c’est l’apogée. Yule, c’est la promesse.
Alors, que faire le 21 juin 2025 pour vraiment honorer Litha ? Pas un rituel compliqué qu’on lit en diagonale sur Pinterest et qu’on oublie après le troisième bâillement. Non. Un vrai moment. Sincère. Symbolique. Sensoriel.
Allumer un feu : pour dire merci au soleil
Pas besoin d’un brasier géant comme dans les clairières celtiques (mais si vous avez un jardin… qui vous en empêche ?). Une simple bougie peut suffire. Jaune. Orange. Dorée. On l’allume doucement. Et on la regarde.
Pourquoi faire simple ? Parce que le feu est déjà en nous. Pas besoin de flamme de 2 mètres pour ressentir la chaleur intérieure. Ce feu, c’est tout ce qu’on a traversé depuis l’hiver. Les galères, les décisions, les nuits de doutes, les joies discrètes.
On peut écrire un mot. Une intention. Un “merci”. Un “je me libère de ça”. Et le brûler. Pas pour le détruire. Pour le transformer. Le feu de Litha purifie. Il ne juge pas. Il transforme. C’est un feu alchimiste.
Et ça, mine de rien, ça parle aussi à l’esprit de Noël. Là aussi, on jette l’année dans un feu symbolique, et on se dit qu’on va faire mieux. Ou différemment. Ou plus doux.
Cueillir, bénir, récolter : le jardin devient autel
Litha, c’est la fête des plantes en pleine puissance. L’hyper vitalité. Celles qu’on cueille ce jour-là seraient… magiques. C’est pas une légende, c’est un ressenti. L’énergie végétale, ce jour-là, est à son maximum.
Si vous avez un jardin, ou un balcon (ou même juste une jardinerie pas loin), allez chercher des plantes solaires. Millepertuis, camomille, lavande, menthe, calendula… Vous pouvez en faire un bouquet, une infusion, ou un petit sachet à garder pour les mois d’hiver.
Petit secret ? Ce bouquet-là, on peut l’attacher au mur, le faire sécher, et l’utiliser… à Noël. Oui. Comme un pont invisible entre les deux saisons. Une manière de se rappeler, en plein froid, qu’on a dans notre maison un bout d’été gardé au chaud.
Se lever tôt, ou veiller tard
C’est un peu l’un ou l’autre. Litha, c’est le jour le plus long. Et donc, la nuit la plus courte. C’est le moment idéal pour se connecter au lever ou au coucher du soleil. Choisissez votre camp : les oiseaux ou les hiboux.
Si vous êtes du matin, sortez pieds nus à l’aube. Oui, même si c’est un samedi. Même si c’est un peu froid. Posez les pieds dans l’herbe. Respirez. Offrez un sourire au soleil, même s’il se cache un peu. Il est là. On le sent. On peut lui parler, intérieurement. Il écoute. Toujours.
Si vous êtes du soir, attendez la tombée du jour. Laissez les dernières lumières vous caresser la peau. Faites silence. Ou dansez. Oui, dansez seul(e), même dans le salon. Une danse de gratitude, pas de performance. Le corps qui dit : “Je suis vivant(e) et j’honore ce moment.”
Un repas aux couleurs du soleil
On oublie les chips fades et les salades tristes. Litha appelle les couleurs chaudes : l’abricot, la tomate, le maïs, les fruits d’été. Faites-vous une assiette qui pétille. Comme un soleil en version salade.
Et si vous le pouvez, mangez dehors. Sur un balcon, dans un parc, sur une nappe. Offrez ce repas à vous-même, mais aussi au moment. On peut même poser une petite bougie au centre, en guise de soleil miniature.
Ce n’est pas juste un déjeuner. C’est une communion. Un mot un peu pompeux ? Peut-être. Mais parfois, c’est exactement ce que ça mérite.
Écrire à son soi du solstice d’hiver
C’est là qu’on revient à Noël. Le 21 juin, on peut écrire une lettre. Pas n’importe laquelle. Une lettre pour le soi de décembre. Celui qui sera fatigué, peut-être. Ou nostalgique. Ou en train de courir après les cadeaux.
On lui écrit depuis ce moment lumineux. On lui envoie un peu de chaleur, un souvenir, une promesse. “Je t’écris du cœur de l’été. Tu verras, ça ira. Respire. La lumière revient toujours.”
Et cette lettre, on la cache. Dans un livre, un tiroir, un calendrier. Et le 21 décembre… on la ressort. Vous verrez. Ça touche. Ça réchauffe. C’est un petit feu intime qu’on rallume. Comme une guirlande qu’on avait oubliée, et qui scintille encore.
Et pour les enfants ? Une chasse aux rayons
Pas besoin de tout spiritualiser à outrance. Litha peut aussi être un jeu. Une balade dans la nature. Une chasse aux trésors : chercher ce qui brille, ce qui sent bon, ce qui est jaune ou doré.
On peut fabriquer des couronnes de fleurs. Raconter l’histoire du soleil amoureux de la lune. Faire des bulles de savon au crépuscule. Ça marche aussi. Litha, ce n’est pas que des rituels d’adultes. C’est une fête sensorielle, pas mentale.
Et là encore… comme Noël. Ce n’est pas un hasard si ces deux fêtes donnent envie de créer, de décorer, de fabriquer. Avec les mains. Avec le cœur. Avec l’envie d’offrir quelque chose. Même un rien. Même un sourire.
Et si ce 21 juin, entre feu sacré, fête de la musique et portails énergétiques, on ouvrait simplement la porte… à tout ce qui vibre vraiment ?
À propos de l'auteur
Marie AUFFRAY
– Maman de trois enfants et grand-mère de quatre petits-enfants, Marie vit Noël comme une fête du cœur. Elle partage ici ses astuces pour des fêtes simples, écolos et remplies de chaleur.
Et vous, quelles sont vos traditions ? Vos idées ? Vos petites habitudes qui font la magie de Noël chez vous ?
💬 Partagez-les en commentaire juste en dessous ! Marie lit chaque message avec attention et vous répond toujours avec plaisir.