Je déteste Noël! Pourquoi certaines personnes détestent Noël?

Je déteste Noël! Pourquoi certaines personnes détestent Noël?

Écrit par Marie AUFFRAY

Noël n'est pas toujours une fête. Et alors ?

Il y a des sujets qu’on évite. Un peu comme on évite de parler de la météo quand il pleut depuis trois semaines. Dire qu’on déteste Noël, c’est comme annoncer qu’on déteste les chatons, les tartes aux pommes ou les câlins. Ça choque. Ça fait buguer les gens.

Et pourtant… Il suffit d’écouter. De vraiment écouter. Il y a ceux qui le disent du bout des lèvres. Et puis ceux qui le hurlent intérieurement dès le mois de novembre. Ceux pour qui Noël, ce n’est pas une fête. C’est un tunnel.

Pourquoi ? Parce que Noël n'est pas qu'une histoire de guirlandes. C’est une loupe. Une loupe géante braquée sur ce qui manque. Ce qui coince. Ce qui fait mal.

L'hyperpression de "la magie"

On en parle peu. Mais la tyrannie de la magie de Noël, elle est bien réelle. Chaque année, c’est la même chanson. Les pubs dégoulinent de bonheur parfait. Les vitrines brillent comme des séries Netflix. Les réseaux sociaux explosent de tables bien dressées, d’enfants bien coiffés, de couples qui rient en pyjama rouge.

Et là, pour certains… c’est l’uppercut.

Parce qu’il y a les autres. Ceux pour qui ce tableau ne ressemble à rien. Ceux qui galèrent. Ceux qui sont seuls. Ou qui n’ont plus la force de faire semblant. Parce que la magie, ça ne s’achète pas. Et surtout, ça ne se force pas.

À force de vouloir fabriquer de la joie, on finit parfois par l’étouffer. Ou pire : culpabiliser ceux qui ne la ressentent pas.

Noël réveille l’absence

Il y a une chaise vide. Parfois deux. Parfois toute une tablée qui n’existe plus. Noël, c’est aussi ce moment où l’absence se met à hurler. Où les souvenirs viennent frapper à la porte sans prévenir. Et ils n’ont rien de doux. Ils grattent. Ils saignent.

Les personnes endeuillées, même depuis longtemps, savent ce que ça veut dire. Refaire un Noël "comme avant" quand tout a changé. Quand quelqu’un manque. Quand une voix, un rire, une odeur ne reviendront jamais.

C’est violent, cette confrontation. Et c’est encore plus dur quand tout le monde autour crie “JOYEUX NOËL !” à tue-tête. On a envie de répondre “non”. Juste “non, pas cette année”.

Les tensions familiales remontent

On idéalise souvent les repas en famille. Mais pour beaucoup, c’est tout sauf un moment de joie. Noël, c’est parfois l’arène. On s’y rend en serrant les dents. En priant pour que tonton ne lance pas une blague raciste. Pour que la tante ne commente pas la silhouette. Pour que les rancunes anciennes restent sous la nappe.

Mais souvent… elles remontent. Et ça explose. Ou pire : ça pourrit en silence.

Certaines personnes finissent par couper. Par refuser l’invitation. Ou même à organiser un anti-Noël en solo. Et ce n’est pas de la mauvaise volonté. C’est une protection. Une façon de se dire : "Je mérite mieux qu’un énième réveillon sous tension".

La solitude crie plus fort

Il y a les gens seuls. Les vrais. Ceux qui n’ont personne avec qui passer Noël. Les personnes âgées isolées. Les étudiants étrangers. Les malades. Les exclus. Les sans-abri.

Mais il y a aussi les solitudes invisibles. Ceux qui vivent en couple mais s’ignorent. Ceux qui sont entourés mais déconnectés. Ceux qui sourient par automatisme. Et qui, une fois la porte refermée, s’effondrent.

Noël fait du bruit. Mais pour ceux qui n’ont pas de place à table, ce bruit devient insupportable. Une sorte de vacarme indifférent, qui rappelle que le monde continue, que les autres mangent, rient, s’offrent des cadeaux. Et que, vous, vous êtes seul dans votre appartement qui sent la soupe.

L’angoisse financière déguisée en festivité

On n’en parle jamais assez. Mais Noël coûte cher. Trop cher.

Les cadeaux, les repas, les déplacements, la tenue, les décos… Même sans extravagance, l’addition monte vite. Et pour ceux qui comptent chaque centime, c’est un supplice.

On se compare. On culpabilise. On se demande si on va réussir à faire plaisir sans se mettre dans le rouge.

Et puis il y a cette phrase terrible : “T’as pas fait de sapin ?”. Comme si c’était une faute morale. Mais parfois, faire un sapin, acheter une bûche ou offrir un jouet, c’est un luxe. On n’en parle pas dans les spots publicitaires. Mais c’est la réalité.

Le faux bonheur collectif

Noël pousse à faire semblant. À jouer un rôle. Même quand on n’en a pas envie.

Il faut sourire, participer, trinquer, dire “merci”, rire aux blagues, admirer la dinde, s’extasier devant la crèche ou la playlist ringarde de papy. Et pour ceux qui traversent un moment difficile, c’est un effort colossal. Parfois inhumain.

Certains ressentent une sorte de décalage. Comme si tout le monde jouait dans un film dont ils ne comprennent pas le scénario. Ou dont ils n’aiment pas la musique.

Et alors ? A-t-on le droit de ne pas jouer ? De rester en dehors du décor ? Bien sûr. Mais encore faut-il s’en donner le droit.

Les souvenirs de l’enfance deviennent des poids

Il y a ceux pour qui Noël, c’était mieux avant. Quand les parents étaient encore là. Quand on croyait au Père Noël. Quand la vie semblait plus douce, plus simple.

Et aujourd’hui ? Tout paraît creux. Un décor vide. Un théâtre abandonné.

Certaines personnes détestent Noël non pas parce qu’elles n’aiment pas la fête… mais parce qu’elles l’ont trop aimée. Parce qu’elle représente une époque révolue. Parce que l’écart entre ce qui était et ce qui est devenu est trop violent. Presque injuste.

Alors, détester Noël, c’est grave ?

Non.

Ce n’est ni une provocation. Ni un caprice. Ni une maladie.

C’est un droit. Une réalité. Une réponse humaine à une période qui peut être dure, exigeante, parfois brutale. Et il faudrait en parler davantage. Sans honte. Sans se cacher. Sans culpabilité.

Certaines personnes s’organisent autrement. Elles partent. Elles s’isolent. Elles se retrouvent entre “Noëlophobes”. Elles remplacent le 24 décembre par un 24 “je fais ce que je veux”. Et parfois, c’est la meilleure décision du monde.

Noël peut se réinventer. Ou être mis sur pause.

Il y a mille manières de traverser cette période. Aucune n’est meilleure que l’autre. Ce qui compte, c’est d’écouter ce qu’on ressent. Et d’agir en accord avec ça.

Peut-être que ce Noël, il faut juste s’offrir un bol de soupe, un bon film et le silence. Peut-être qu’on a besoin d’un Noël entre amis, sans cadeaux, juste des plats partagés. Peut-être qu’on a besoin de dire non, cette année, au repas de famille. Et c’est OK.

Il faut savoir aussi que ce rejet n’est pas forcément définitif. Il y a des Noëls sombres, suivis de Noëls lumineux. Parfois, la paix revient. Parfois, on trouve une nouvelle façon de célébrer. Une façon qui nous ressemble.

Et si on arrêtait de juger ?

Chaque année, on s’extasie devant les illuminations. Mais on oublie parfois d’éclairer les zones d’ombre des autres. Et si, cette fois, au lieu de demander “Qu’est-ce que tu fais pour Noël ?”, on demandait juste : “Comment tu le vis ?”.

C’est tout bête. Mais c’est peut-être le plus beau cadeau qu’on puisse faire.

Nous avons interrogé 10 personnes dans la rue: découvrez leurs témoignages 

  1. Marie, 34 ans : "Noël me rappelle toujours les disputes familiales de mon enfance. C'était censé être une période de joie, mais pour moi, c'était surtout une source de stress et de conflits."

  2. Julien, 42 ans : "Je suis souvent seul à Noël depuis que mes parents sont décédés. Voir les autres célébrer en famille me rappelle à quel point je me sens isolé."

  3. Amandine, 29 ans : "La surconsommation et le matérialisme qui entourent Noël me dégoûtent. Je préfère de loin des célébrations plus simples et authentiques."

  4. Lucas, 25 ans : "Travailler dans le commerce de détail pendant la période des fêtes m'a complètement épuisé. La ruée vers les cadeaux et les clients stressés ont tué l'esprit de Noël pour moi."

  5. Sophie, 38 ans : "Je suis végétarienne, et chaque année, je dois faire face aux commentaires et aux repas centrés autour de la viande. Ça me gâche la fête."

  6. Marc, 45 ans : "Mon ex-femme et moi avons toujours fêté Noël ensemble, et depuis notre divorce, cette période me rappelle ce que j'ai perdu. C'est douloureux."

  7. Elodie, 31 ans : "Noël est devenu une corvée avec tous les préparatifs, les achats et la pression de tout rendre parfait. Cela ne me procure plus aucune joie."

  8. Thomas, 28 ans : "En tant qu'athée, je trouve difficile de m'enthousiasmer pour une fête que je ne partage pas spirituellement. Le côté commercial de Noël me laisse froid."

  9. Claire, 50 ans : "Ma mère est décédée juste avant Noël il y a quelques années. Depuis, cette période est associée à son absence, et je n'arrive pas à retrouver la magie des fêtes."

  10. Paul, 36 ans : "Je trouve que Noël est devenu trop standardisé, sans véritable signification. Tout le monde fait la même chose, et ça manque d'authenticité pour moi."

FAQ

1. comment gérer la pression des fêtes ?

Pour gérer la pression, il est important de planifier à l'avance et de ne pas se surcharger. Acceptez que tout ne sera pas parfait et concentrez-vous sur ce qui est vraiment important pour vous.

2. que faire si je suis seul à noël ?

Si vous êtes seul à Noël, essayez de trouver des activités qui vous plaisent. Vous pouvez également rejoindre des groupes communautaires ou faire du bénévolat pour partager des moments avec d'autres.

3. comment transformer les souvenirs douloureux en souvenirs positifs ?

Transformez les souvenirs douloureux en créant de nouvelles traditions. Impliquez-vous dans des activités qui vous apportent de la joie et entourez-vous de personnes positives.

4. pourquoi ressentons-nous plus de stress à noël ?

Nous ressentons plus de stress à Noël à cause des attentes élevées et des obligations sociales. La pression de tout rendre parfait peut être accablante et épuisante.

5. comment rendre noël moins commercial et plus authentique ?

Pour un Noël moins commercial et plus authentique, concentrez-vous sur les moments partagés et les expériences plutôt que sur les cadeaux matériels. Faites des activités simples mais significatives avec vos proches.

6. Comment faire quand on n'aime pas Noël en famille?

Pas de panique, vous n'êtes pas seul à ne pas aimer Noël ! Planifiez une escapade dans un endroit sans décorations festives ou créez votre propre tradition amusante. Pourquoi ne pas organiser une soirée films d'horreur ou un marathon de vos séries préférées ?

7. Où se déroule la série "Je déteste Noël" ?

La série "Je déteste Noël" se déroule dans la charmante ville de Venise, en Italie. Imaginez Noël avec des gondoles et des canaux au lieu de neige et de rennes ! Cette ambiance unique ajoute une touche spéciale à l'histoire.

8. Quel personnage n'aime pas Noël ?

Dans la série, c'est Gianna, l'infirmière célibataire, qui n'aime pas Noël. Elle trouve cette période particulièrement stressante et pleine de pression sociale. Son aversion pour Noël est au cœur de l'intrigue de la série.

9. Combien de saisons pour la série "Je déteste Noël" ?

La série "Je déteste Noël" compte actuellement une saison. Chaque épisode vous plonge dans l'ambiance festive et les péripéties de Gianna. Vous aurez hâte de voir si une nouvelle saison sera annoncée !

9. Est-ce une série Netflix ou un film ?

Oui, "Je déteste Noël" est une série Netflix. Vous pouvez la regarder en streaming sur la plateforme. Préparez-vous à une dose d'humour et de festivités décalées ! 

10. Combien d'épisodes pour la série "Je déteste Noël" ?

Chaque saison apporte son lot de rires et de moments touchants, parfaits pour une ambiance festive. Vous pourrez suivre les aventures de Gianna à travers un total de 12 épisodes.

11. Quels avis peut-on lire sur la série?

Les avis disponibles sur le site Allociné sur "Je déteste Noël" sont partagés. Alisson L. critique la série pour être une copie de "Home For Christmas", lui donnant une note de 2/5 pour son manque d'originalité. Laurent Gay, au contraire, lui attribue 4/5, appréciant son charme et son romantisme, et la recommande aux amateurs du genre. Emmaaa est sévère, notant 0,5/5, considérant la série comme un copié-collé sans valeur ajoutée. Virginie Kartner, avec 5/5, adore la série, trouvant amusant le contexte vénitien. Moonsmelodies lui donne 3,5/5, appréciant le personnage principal imparfait. Bee B. et Laurent Venzo, avec des notes de 4,5/5 et 5/5 respectivement, louent la série pour sa légèreté, son romantisme et son aspect poétique, la trouvant parfaite pour une mini-série de Noël.

Noël ne fait pas l'unanimité et peut être source de stress, de solitude et de tristesse pour certains. En comprenant pourquoi et en adoptant des stratégies adaptées, il est possible de rendre cette période plus agréable. Créez vos propres traditions et souvenez-vous que l'important est de prendre soin de vous.

À propos de l'auteur

Marie AUFFRAY – Maman de trois enfants et grand-mère de quatre petits-enfants, Marie vit Noël comme une fête du cœur. Elle partage ici ses astuces pour des fêtes simples, écolos et remplies de chaleur.

Et vous, quelles sont vos traditions ? Vos idées ? Vos petites habitudes qui font la magie de Noël chez vous ?

💬 Partagez-les en commentaire juste en dessous ! Marie lit chaque message avec attention et vous répond toujours avec plaisir.

Retour au blog

Laisser un commentaire

Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être publiés.