La signification spirituelle du mois d’octobre

Octobre : signification spirituelle d’un mois entre deux mondes

Écrit par Marie AUFFRAY

La signification spirituelle du mois d’octobre

Quand l’invisible devient plus fort que le bruit du monde

L’odeur de la fin… ou d’un commencement ?

Octobre a un parfum. Pas un truc synthétique en spray. Non. Un parfum brut. Humide. Intime. Un mélange de bois mouillé, de souvenirs d’enfance et de vent dans les cheveux. On respire plus fort, sans trop savoir pourquoi. Le corps capte quelque chose. Une vibration plus basse. Un silence plus dense.

On croit que tout meurt. Mais c’est faux. Tout se transforme.

C’est un mois de passage. Un seuil. Un moment suspendu. Ni tout à fait vivant comme l’été, ni tout à fait éteint comme l’hiver. Octobre n’enterre rien. Il prépare. Il nettoie. Il murmure à l’âme : "Tu es prête pour plus vrai, non ?"

Le mois où le voile devient plus fin

Spirituellement, octobre est puissant.

Pourquoi ? Parce que les anciens disaient que le voile entre les mondes est plus fin. On le sent. On rêve plus fort. On entend des choses. On capte des signes qu’on aurait zappés en juillet.

C’est le mois des frissons sans raison. Des lampes qui clignotent. Des souvenirs qui remontent. Pas pour nous hanter. Mais pour qu’on les regarde enfin.

Les portes s’ouvrent. Vers les autres mondes. Et vers nous-mêmes.

Symboliquement, c’est le mois de l’ombre

Pas l’ombre qui fait peur. Celle qui protège. Celle qu’on fuit parfois, mais qui détient nos clés. Nos vérités. Nos parties cachées. Octobre, c’est le miroir inversé. Il nous invite à descendre dans notre caverne intérieure. Non pour s’y enfermer, mais pour y récupérer quelque chose d’essentiel.

Une force oubliée. Une intuition. Un courage doux.

Les morts parlent en silence

Il y a cette énergie des ancêtres qui flotte. Cette impression étrange qu’on est entouré de souvenirs, de présences, de visages aimés. Même s’ils ne sont plus là.

Ce n’est pas triste. C’est vibrant.

Octobre ne cherche pas à effrayer. Il relie. Il nous rappelle qu’on vient de quelque part. Que nos racines sont vivantes. Même invisibles.

Le mois du dépouillement

Regardez les arbres. Ils ne résistent pas. Ils ne s’accrochent pas à leurs feuilles. Ils les laissent partir. Sans drame. Sans plainte. Parce qu’ils savent que le vide fait de la place au renouveau.

Octobre enseigne la sagesse du dépouillement.

Ce n’est pas le moment d’accumuler. C’est le moment de trier, dedans et dehors. Ce qui est vrai reste. Ce qui est lourd s’en va. Et on se sent plus léger. Plus juste. Plus aligné.

C’est aussi un mois de sorcière (et c’est une bonne chose)

Pas la sorcière des contes. La vraie. Celle qui sent. Qui écoute. Qui sait. Celle qui parle avec la lune. Avec les herbes. Avec ce qui ne s’explique pas.

Octobre est profondément féminin dans son énergie. Intuitive, réceptive, sensible. C’est un mois de rituels simples : une tisane, une prière murmurée, une lettre qu’on brûle.

Que faire en octobre, spirituellement parlant ?

  • Allumer une bougie blanche pour remercier les morts.
  • Écrire une lettre à son "moi d’avant"… et la brûler.
  • Ramasser une feuille tombée et lui confier un secret.
  • Nettoyer un coin de sa maison comme un autel.
  • Se poser, sans rien attendre, et écouter ce qui monte.

Octobre n’est pas triste. Il est sacré.

On l’a souvent mal compris. Parce qu’il fait gris. Parce que les jours raccourcissent. Parce qu’on sent que quelque chose meurt. Mais la vérité, c’est que ce mois nous ramène à l’essentiel.

Octobre, c’est la pause nécessaire. Le silence fertile. L’introspection féconde. On n’a rien à prouver. Rien à produire. Juste à être. À ressentir. À accueillir.

Ce que octobre nous souffle vraiment

  • Que l’équilibre est un chemin, pas une injonction.
  • Que la lenteur est une force.
  • Que le tri, c’est de l’amour pour soi.
  • Que les cycles, ça se respecte. Même les petits.
  • Que la magie, parfois, porte un pull beige et sent la cannelle.

Alors voilà. Si octobre avait une voix, elle ne serait pas forte. Elle ne ferait pas de grands discours. Elle dirait juste, avec une tendresse infinie : Reviens à toi. C’est le bon moment. Personne ne te presse.

Et on pourrait lui répondre, en souriant : D’accord. Je suis prêt.e à rentrer.

Octobre : ce mois qui sent le feu de bois

On entre dedans comme dans un vieux pull douillet. Il fait encore doux mais les ombres s’allongent. Les feuilles craquent sous les pas. Et dans l’air, un truc… pas juste l’odeur des châtaignes. Non. Quelque chose d’invisible. Comme un frisson spirituel. Car octobre, ce n’est pas qu’un mois d’entre-deux. C’est un portail. Une saison charnière. Un appel à regarder différemment.

Voici les fêtes et événements d’octobre, et ce qu’ils peuvent vraiment éveiller en vous… au-delà du calendrier.

Fête des Anges Gardiens – 2 octobre

Discrète, souvent oubliée. Et pourtant…

Ce jour célèbre ces présences invisibles qui veillent, selon la tradition chrétienne, sur chacun de nous. On peut y croire ou non. Mais avouez… parfois, un événement improbable, un sauvetage à la seconde près, une intuition soudaine… On se dit : “Quelqu’un m’a soufflé.”

Spirituellement, c’est le moment parfait pour remercier ce qui nous dépasse. S’arrêter une minute. Allumer une bougie. Dire “merci” à ce qui veille… même quand on l’oublie.

Énergies de la Nouvelle Lune (variable, début ou fin de mois)

Elle change de date, mais pas de puissance.

La Nouvelle Lune d’octobre a quelque chose de spécial. On la sent plus intérieure, plus sorcière. Plus “dans la grotte”, comme si elle murmurait : “Fais du tri.”

C’est le bon moment pour :

  • Écrire ses intentions

  • Lâcher un vieux schéma

  • Couper des branches mortes (au sens figuré… ou pas)

Octobre pousse à rentrer en soi. Et la Nouvelle Lune agit comme une clé. Ou une pelle. À vous de voir.

Fête de Saint François d’Assise – 4 octobre

Un homme qui parlait aux oiseaux. Littéralement.

François d’Assise, c’est la sainteté dans les choses simples. Le respect des animaux. L’humilité joyeuse. Et si cette fête tombait pile quand la nature se transforme, ce n’est pas un hasard. C’est un rappel.

On peut choisir de vivre plus doux, plus connecté. Regarder un écureuil dans les yeux. Dire bonjour à un arbre. Offrir du pain aux pigeons. Pas besoin d’être mystique. Juste… présent.

Journée mondiale du sourire – 1er vendredi d’octobre

Alors oui, c’est une “journée mondiale”. Encore une.

Mais celle-là ? Elle est contagieuse.

Un sourire, c’est de la lumière gratuite. Ça traverse les murs. Ça désarme les silences. Ça change la vibration d’une journée. Spirituellement, c’est un rappel que la joie est un choix subtil, pas un luxe.

Et puis… avouez : quand quelqu’un vous sourit sans raison, vous sentez pas comme un soleil dans la poitrine ?

Fête de la Saint Luc – 18 octobre

Patron des artistes, des médecins… et des regards justes.

C’est un jour parfait pour poser cette question : qu’est-ce que je vois vraiment ? Est-ce que je regarde avec mes peurs, mes filtres, ou avec mon cœur ?

Saint Luc, c’est celui qui nous invite à changer de lunettes intérieures. À prendre soin de notre vision symbolique. Ce jour-là, pourquoi ne pas observer… en silence ? Regarder un visage. Une feuille. Un reflet. Et ressentir.

Les énergies du 31 octobre – Samhain, Halloween, Toussaint (le trio mystique)

Alors là… on entre dans le vif du vif.

Le 31 octobre, c’est pas que des citrouilles et des bonbons. C’est surtout une nuit de passage, un sas énergétique. C’est la fameuse fête de Samhain, issue des traditions celtiques. Un moment où le voile entre les mondes est mince comme un souffle.

Autrement dit :

  • Les morts sont plus proches

  • L’intuition est plus fine

  • Les rêves parlent fort

C’est un peu comme si le temps s’arrêtait une nuit, pour laisser les âmes chuchoter. Et dans ce bruissement invisible, chacun peut entendre… ce qu’il n’a pas voulu entendre avant.

Halloween – version pop, mais pas que

On y voit des enfants déguisés. Des films d’horreur. Des bonbons plein les poches. Mais sous le folklore, il y a un vrai sens.

Se déguiser en squelette ou en sorcière, c’est jouer avec ses peurs. Les apprivoiser. Les nommer. Et en rire. Spirituellement, Halloween, c’est une manière de dire : “La mort ne me fait pas peur. J’en fais même une fête.”

Et ça, quelque part, c’est puissant.

Et la Toussaint, alors ? – 1er novembre

Oui, ce n’est plus octobre. Mais difficile de ne pas en parler. Car tout s’y prépare dès la fin du mois.

La Toussaint, ce n’est pas triste. C’est une célébration. Celle des âmes lumineuses, des ancêtres, des présences qu’on n’oublie pas.

Allumer une bougie. Évoquer un prénom. Raconter une histoire. C’est faire vivre. C’est tisser un fil entre les vivants et ceux qui ont juste… changé de pièce.

Octobre, un mois où la lumière se transforme

Il ne brille pas fort, octobre. Il ne crie pas. Il murmure.

Et dans ses silences, dans ses brumes du matin, il nous pousse à ralentir. À sentir ce qui se joue en coulisses. À entrer dans cette saison des âmes.

Car chaque événement d’octobre, même le plus anodin, porte une vibration spirituelle cachée. Un appel discret. Une invitation à faire un peu de place en soi.

Comme si le monde nous murmurait : “Prépare-toi doucement. L’hiver arrive. Mais avant, regarde. Ressens. Et remercie.”

À propos de l'auteur

Marie AUFFRAY – Maman de trois enfants et grand-mère de quatre petits-enfants, Marie vit Noël comme une fête du cœur. Elle partage ici ses astuces pour des fêtes simples, écolos et remplies de chaleur.

Et vous, quelles sont vos traditions ? Vos idées ? Vos petites habitudes qui font la magie de Noël chez vous ?

💬 Partagez-les en commentaire juste en dessous ! Marie lit chaque message avec attention et vous répond toujours avec plaisir.

Retour au blog

Laisser un commentaire

Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être publiés.