Noël 2025 écolo : comment on fait, franchement ?

Noël 2025 écolo : comment on fait, franchement ?

Écrit par Marie AUFFRAY

Noël. Ce mot tout seul sent déjà la cannelle et les pulls qui grattent. Mais sous les guirlandes et les étoiles dorées, il y a une question qui monte : et si on fêtait un Noël écolo ? Un vrai. Pas juste une déco en bois flotté achetée à 35 euros. Un Noël doux pour la planète, et pas juste pour nos selfies. Alors on fait comment ? C’est ce qu’on va voir, sans baguette magique, mais avec de vraies idées.

Le sapin : ami ou ennemi ?

C’est le gros dilemme. Le roi du salon. Celui qu’on habille, qu’on admire, et qu’on jette parfois dès le 26 décembre. Un sapin écolo, ça existe ? Oui, mais ça demande de choisir.

Le sapin artificiel, on en parle ? Il dure, certes. Mais il est fait de plastique, souvent importé, et il faudrait le garder... au moins 20 ans pour qu’il soit plus “vert” qu’un sapin naturel. Spoiler : la plupart finissent à la cave après trois Noëls. Un peu comme les vélos d’appartement.

Le sapin naturel, s’il est labellisé FSC et vient d’une pépinière française, c’est déjà mieux. Encore mieux : en pot, à replanter. Et si on poussait la folie ? Le sapin en carton à monter soi-même. Design, réutilisable, aucun risque d’aiguilles par terre ni de chat qui le démonte.

Petit aparté : parfois, un gros vase, des branches ramassées, une guirlande... et la magie opère.

Les cadeaux : le casse-tête de l’excès

C’est là que ça déborde. Les papiers brillants. Les objets inutiles. Les “cadeaux par politesse”. Et si on soufflait un peu ? Si on redonnait du sens ?

Offrir moins, mais mieux. Des expériences plutôt que des choses. Un massage, un cours de cuisine, un concert... Ces souvenirs-là, personne ne les met à la poubelle en mars.

Et pour les objets ? Le local, l’artisanal, le fait-main. Ou même le seconde main. Oui, offrir un pull vintage ou un bouquin d’occasion, c’est mille fois plus stylé que d’acheter un gadget fabriqué à l’autre bout du monde.

Petite idée qui marche bien : les cadeaux tournants. Chaque membre de la famille tire au sort une personne, et n’offre qu’à elle. Moins d’emballages. Moins de dépenses. Et des cadeaux choisis avec amour (en théorie).

L'emballage : finie la grande orgie de papier

Chaque année, en France, plus de 20 000 tonnes de papier cadeau sont utilisées… pour être arrachées en 10 secondes. Et hop, direction poubelle. On frôle l’absurde.

Le plan B ? Le furoshiki, ce tissu japonais qu’on noue joliment. Zéro scotch, zéro déchet, et un effet waouh garanti. On peut même le réutiliser pour porter une bouteille, ou décorer une étagère. Magique.

Sinon, les journaux, les cartes routières, les partitions de musique... Tout ce qu’on a sous la main peut devenir poétique avec un brin de ficelle et une brindille de sapin.

Le repas : festif mais pas carnivore

Le menu de Noël, parlons-en. Souvent, il ressemble à un catalogue de chasse : foie gras, dinde, bûche crème-beurre. Le tout importé, gavé, trop sucré. Alors pour un Noël écolo, on calme un peu le jeu.

Pas besoin de passer au tofu fade. Juste réinventer. Miser sur les légumes de saison, les circuits courts. Une soupe de butternut avec des noisettes grillées ? Un gratin de patates douces aux épices douces ? Ça peut réconcilier les plus carnés.

Et pourquoi pas un menu végétarien, ou au moins flexitarien ? Chaque plat en moins, c’est une empreinte carbone qui s’allège. Le foie gras peut bien attendre une autre vie.

Ah, et la bûche industrielle surgelée... franchement ? Une compote de pommes maison dans des verrines, un peu de cannelle, un biscuit émietté. Voilà. C’est Noël dans la bouche, sans faire pleurer la planète.

Les décorations : stop au plastique jetable

Guirlandes à LED oui, guirlandes qui clignotent comme un casino à Las Vegas, non. La lumière, c’est beau, quand elle apaise. Pas quand elle aveugle.

On peut aussi fabriquer ses décos. Pommes de pin ramassées, oranges séchées, étoiles en papier. L’odeur, déjà, est incroyable. Et puis ça occupe les mains, ça calme les nerfs. Une forme de méditation, en mode DIY.

Un petit village en carton ? Des photophores faits avec des pots de yaourt ? On redécouvre qu’on a de la magie au bout des doigts.

Le transport : éviter les 1000 km pour une dinde

Chaque année, on parcourt des kilomètres, souvent seuls dans une voiture, juste pour faire "un petit aller-retour". Résultat ? Des bouchons, du stress, et du CO₂ dans les chaussettes.

Et si on regroupait les trajets ? Si on prenait le train, ou qu’on organisait un Noël en visio pour les plus éloignés ? Oui, c’est moins glamour qu’un grand dîner. Mais on peut mettre la webcam, le pull kitsch, la coupe de champagne... et créer un vrai moment. Autrement.

Noël, ce n’est pas le GPS. C’est le lien.

Le vrai luxe, c’est l’intention

Au fond, Noël, c’est pas une performance. Ce n’est pas le concours de la plus grosse bûche ni du sapin le plus instagrammable. Ce qui touche, c’est l’attention. Le geste simple. Le regard qui dit "j’ai pensé à toi".

Un Noël écolo, c’est pas un Noël triste. C’est un Noël sincère. Moins bruyant. Plus tendre. Un Noël qui prend soin. De ceux qu’on aime. Et de ce monde qui en a un peu besoin.

Noël 2025 écolo : la FAQ la plus joyeusement utile de l’hiver

Noël, ce n’est pas qu’un sapin qui clignote et des montagnes de papier cadeau qui crissent. C’est aussi des choix, petits ou grands, qui peuvent transformer cette fête en un moment doux pour la planète. Et si on arrêtait de tout emballer dans du plastique pour revenir à l’essentiel ? Place à la version écolo de Noël 2025, sans pression ni leçon. Juste des réponses aux questions qu’on se pose vraiment. Avec un soupçon de magie… et un gros pull en laine recyclée.

Peut-on fêter Noël sans acheter de cadeaux neufs ?

Carrément ! Et c’est même là que ça devient créatif. Un pull chiné en friperie, un livre d’occasion, un objet qu’on a réparé avec soin… Ce n’est pas radin, c’est malin. Et franchement, ça a plus de charme qu’un bidule commandé en deux clics sur une appli impersonnelle. L’intention compte, pas l’étiquette de prix.

Que penser du sapin : naturel, artificiel ou autre ?

Le duel classique. Alors, en 2025, on tranche ? Le sapin naturel, s’il est local et issu d’une filière durable, c’est ok. Mais pas celui en plastique qu’on garde 3 ans avant de le jeter… L’astuce écolo chic ? Fabriquer un sapin mural avec des branches tombées, ou un cône en bois flotté. Même une guirlande de pommes de pin peut faire l’affaire. Ça sent bon et c’est beau, tout simplement.

Le papier cadeau, on en parle ?

Chaque année, des tonnes de papier sont arrachées en trois secondes. Littéralement. Et finissent froissées, dans une poubelle débordante. Alors, pour 2025, on sort les foulards, les vieux journaux, les boîtes en kraft, le furoshiki japonais. Un tissu noué joliment, et hop, c’est cadeau (dans tous les sens du terme). En plus, c’est réutilisable. Et ça fait son petit effet sous le sapin.

Est-ce possible de faire un repas de Noël écolo, sans plomber l’ambiance ?

Bien sûr. Et pas besoin de servir des lentilles fades sous prétexte d’éthique. Un Noël végétarien ou à base de produits locaux peut être savoureux, généreux, festif. On peut faire des merveilles avec des légumes rôtis, des champignons, du fromage de la région. L’idée, c’est d’éviter le foie gras importé en avion ou les crevettes venues de l’autre bout du monde. Le plaisir est toujours là, la culpabilité en moins.

Comment gérer les décorations sans tomber dans l’excès ?

Les guirlandes à piles et les flocons en plastique... On a donné. Pour un Noël plus doux, on mise sur la récup, le fait maison, ou les objets qu’on garde d’année en année. Une orange séchée suspendue, une guirlande de bouchons de liège, des étoiles en carton recyclé... c’est joli, c’est personnel, c’est apaisant. Et le bonus ? Ça occupe les enfants pendant des heures.

Et les cadeaux pour les enfants, on fait comment ?

On respire. On n’est pas obligé de remplir le salon jusqu’au plafond. Un jouet en bois, un déguisement cousu main, un bon pour une activité partagée… Parfois, le plus beau cadeau, c’est un moment ensemble. Et entre nous, ils préfèrent souvent jouer avec les cartons qu’avec les trucs à piles. À méditer...

Peut-on faire un calendrier de l’Avent sans plastique ?

Oh que oui ! Et c’est même plus mignon. Un peu de tissu, des mini-enveloppes, des sachets en papier kraft, quelques ficelles, et voilà un calendrier tout doux, fait avec le cœur. À glisser dedans : des devinettes, des petits mots, une recette à faire ensemble, un chocolat bio… Rien de bling, mais beaucoup d’attention.

On peut voyager à Noël sans trop polluer ?

Pas évident, on ne va pas se mentir. Mais on peut limiter les dégâts. Choisir le train plutôt que l’avion, regrouper les trajets en voiture, prolonger le séjour pour amortir l’empreinte… Et si possible, fêter Noël tout près, chez soi ou chez des proches. Moins de route, plus de temps ensemble.

Existe-t-il des marques éthiques pour les cadeaux ?

Oui, et de plus en plus ! Il y a des créateurs engagés, des coopératives, des plateformes de seconde main qui regorgent de pépites. Des bijoux faits à la main, des cosmétiques solides, des vêtements en coton bio, des jeux fabriqués en France… Il suffit parfois de chercher un peu hors des sentiers battus. Et ça fait mouche.

Peut-on offrir un cadeau immatériel sans que ça fasse cheap ?

Oh oui. Un massage, un atelier, une séance d’astrologie, un abonnement à une revue engagée… On peut offrir du temps, de l’attention, des émotions. Et ces cadeaux-là, ils laissent une trace dans la mémoire. Pas dans les décharges.

Que faire si toute la famille n’est pas d’accord ?

C’est la question qui pique. Parce que oui, tout le monde n’est pas prêt à renoncer aux huîtres, aux guirlandes en LED et aux 34 cadeaux par enfant. On propose, on suggère, on montre l’exemple. Sans jugement. On fait sa part, comme le colibri. Et si le sapin est en plastique, on peut quand même cuisiner local. Chaque petit pas compte.

Peut-on fêter Noël sans rien acheter du tout ?

Oui, mais ça demande un peu de folie douce. Tout faire soi-même, recycler, troquer, cuisiner, écrire des lettres… C’est possible. Pas forcément réaliste pour tout le monde, mais c’est inspirant. Et si on le faisait une année sur deux ? Ou un défi entre amis ? L’idée n’est pas d’être parfait. Juste d’être plus conscient.

Et après Noël, comment éviter de tout jeter ?

On range, on garde, on donne. Les papiers, les emballages, les cadeaux en double… Direction les recycleries, les ressourceries, les plateformes solidaires. On pense aussi à composter les restes du repas, à congeler ce qui peut l’être. Et surtout, on ralentit. Noël n’est pas une course. C’est une pause.

Prêt pour un Noël plus doux, plus sensé, plus lumineux ? Pas besoin de tout changer. Juste d’en faire un peu moins, un peu mieux. Parce que la magie de Noël, ce n’est pas ce qu’on possède. C’est ce qu’on partage.

À propos de l'auteur

Marie AUFFRAY – Maman de trois enfants et grand-mère de quatre petits-enfants, Marie vit Noël comme une fête du cœur. Elle partage ici ses astuces pour des fêtes simples, écolos et remplies de chaleur.

Et vous, quelles sont vos traditions ? Vos idées ? Vos petites habitudes qui font la magie de Noël chez vous ?

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