
La signification spirituelle du mois de septembre : ce que l’âme ressent
Écrit par Marie AUFFRAY
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Ce que septembre raconte à l’âme : la vraie rentrée, c’est intérieure
Une lumière plus douce, un air plus franc
Septembre n’a rien d’un simple virage calendaire. Ce mois a un goût. Une odeur. Un rythme qui ralentit sans prévenir, comme si l’été lui-même avait besoin de souffler. On ne parle pas ici d’horaires de bureau ou de cartables flambant neufs. Non. On parle de ce qui se passe dedans. Là où l’automne chuchote doucement à l’oreille : Tu viens ? On rentre à l’intérieur… de toi.
Le soleil descend plus tôt, les ombres s’allongent, et le ciel semble plus sincère. Comme si la lumière s’était adoucie pour nous inviter à voir plus clair — pas dehors, mais en soi.
Pourquoi ce mois nous remue autant ?
C’est étrange, non ? On ne veut pas vraiment que l’été parte, mais une part de nous attend cette bascule. Un peu comme quand on ferme un vieux carnet : c’était beau, mais on a besoin de nouveau. Septembre, c’est la porte qui claque entre deux saisons, et dans ce claquement, il y a quelque chose de sacré.
Spirituellement, septembre est un mois de transition. Un mois de moisson. De récolte. Pas seulement dans les champs, mais dans nos cœurs. C’est le moment où la nature ralentit, et nous aussi, quelque part, on sait que c’est l’heure. L’heure de faire le point. L’heure de décider ce qu’on garde… et ce qu’on laisse tomber.
Le mois de la Vierge : quand l’ordre devient magique
Dans le zodiaque, septembre est largement placé sous le signe de la Vierge. Et attention, on n’est pas ici dans une obsession du ménage ou du rangement de chemises par couleur. Non, non. Ce que la Vierge incarne, c’est un besoin viscéral d’alignement. De faire coïncider l’intérieur avec l’extérieur. Ce n’est pas maniaque, c’est mystique.
La Vierge pose les bonnes questions : Est-ce que tu vis ce que tu veux vivre ? Est-ce que ton quotidien ressemble à ton âme ? Et là, boom. On se retrouve à réorganiser des choses qu’on croyait figées. À revoir nos horaires. Nos priorités. Nos relations.
C’est la rentrée spirituelle, en fait.
Équinoxe d’automne : le vrai reset
Autour du 22 ou 23 septembre, un moment puissant se glisse presque en douce : l’équinoxe d’automne. Ce n’est pas juste un changement de saison. C’est un symbole d’équilibre parfait entre lumière et obscurité. Et ce n’est pas un hasard si ça tombe maintenant.
Ce point d’équilibre cosmique, il agit comme un miroir. Il nous invite à réajuster notre propre balance. Trop de bruit ? Trop d’agitation ? Trop d’attentes ? L’équinoxe souffle : recentre-toi. Trouve ton propre point d’équilibre.
Les feuilles tombent, et alors ?
On les voit, ces feuilles qui commencent à rougir, à se détacher comme si c’était facile. Comme si la nature nous montrait l’exemple : Tu vois ? On peut lâcher sans résister. On peut partir sans se perdre.
Septembre enseigne le détachement. Pas le détachement froid, sec, impersonnel. Non. Un détachement doux. Sain. Un « merci pour ce que tu m’as apporté, mais je n’ai plus besoin de toi. » Et ça peut être une habitude, un job, une peur, un schéma qu’on traîne depuis l’enfance.
Et si on osait ralentir ?
Dans un monde qui carbure à la vitesse, septembre propose autre chose : le ralentissement lucide. On n’est plus dans la frénésie de l’été. Et l’hiver n’a pas encore englouti les heures. Il y a une respiration possible, là. Entre les deux. Un battement suspendu.
C’est le bon moment pour :
- faire une vraie pause sans culpabiliser ;
- écouter ce qui remonte quand tout se tait ;
- rêver différemment, plus doucement.
Et parfois, ça surgit dans des détails. Une tisane qu’on rallonge. Une marche plus lente. Un carnet qu’on ouvre sans plan. C’est ça, l’esprit de septembre : le petit sacré. Celui qui ne fait pas de bruit mais change tout.
C’est le mois des bilans… mais pas des comptes
Septembre, c’est un peu comme la fin d’une série. On repasse mentalement les épisodes. On revoit les hauts, les bas, les moments flous. Et là, une pensée se glisse : Est-ce que je veux que la suite ressemble à ça ?
Et là, quelque chose s’ouvre. Pas un grand chambardement. Pas un plan stratégique en cinq points. Non. Juste une ouverture minuscule. Un souffle. Un frisson. Une idée qui germe doucement : Et si je faisais autrement cette fois ?
Parce que septembre, ce n’est pas le mois des obligations. C’est le mois des permissions. Se permettre de ralentir. De dire non. De dire oui à soi. De changer d’avis. De ne plus faire semblant. De choisir des chaussures confortables ET jolies (si, c’est possible). De boire un thé à 17h sans se dire qu’on devrait être en train de produire quelque chose.
C’est un mois qui prend soin de l’âme, en silence. Comme une amie qui ne vous juge pas quand vous mettez vos émotions sur la table. Qui ne vous interrompt pas. Qui vous écoute jusqu’au bout. Même les silences. Même les doutes.
Et au fond… pourquoi ce mois nous touche tant ?
Peut-être parce qu’il vient réveiller des souvenirs doux-amers. Le bruit des feuilles sous les pas. Les crayons fraîchement taillés. L’odeur d’un vieux pull qu’on ressort du placard. Une sorte de nostalgie douce, qui ne fait pas mal mais qui fait réfléchir.
Et puis il y a cette lumière. Cette lumière si particulière de septembre. Ni vive, ni terne. Elle n’éblouit pas. Elle caresse. Elle dit : Tu peux te reposer. Tu peux changer. C’est le bon moment.
Ce que septembre nous souffle vraiment
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Que l’équilibre est un chemin, pas une injonction.
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Que la lenteur est une force.
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Que le tri, c’est de l’amour pour soi.
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Que les cycles, ça se respecte. Même les petits.
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Que la magie, parfois, porte un pull beige et sent la cannelle.
Alors voilà. Si septembre avait une voix, elle ne serait pas forte. Elle ne ferait pas de grands discours. Elle dirait juste, avec une tendresse infinie : Reviens à toi. C’est le bon moment. Personne ne te presse.
Et on pourrait lui répondre, en souriant : D’accord. Je suis prêt.e à rentrer.
Septembre : ce mois de bascule entre deux mondes
Il n’a pas l’éclat de décembre. Il n’a pas la paresse d’août. Mais septembre, c’est un moment suspendu. On sent la rentrée, oui, les cartables, les agendas, les files d’attente chez le coiffeur. Mais derrière ce bruit du monde, il y a un frémissement spirituel discret.
Un mois de réajustement. De retour à soi. De graines intérieures plantées en douce. Car septembre, c’est l’antichambre des rêves d’hiver. Et dans ce grand mouvement, plusieurs dates nous tendent la main. Petit tour d’horizon…
Le 8 septembre – Nativité de Marie
Une naissance. Mais pas n’importe laquelle.
Cette fête célèbre la venue au monde de Marie, figure de douceur, de foi, de lumière féminine dans la tradition chrétienne. C’est une date peu connue du grand public, mais hautement vibratoire pour ceux qui ressentent les choses subtiles.
Spirituellement, on y perçoit :
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Une renaissance intérieure
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Une connexion au féminin sacré
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Un appel à plus de compassion
On peut marquer ce jour par un rituel simple : cueillir une fleur. Offrir quelque chose de beau à une femme autour de soi. Ou juste… accueillir la douceur, sans l’excuser.
Les énergies de la Pleine Lune de septembre
Elle arrive parfois tôt, parfois tard. Mais elle marque toujours une transition.
Appelée parfois la Pleine Lune des Moissons, elle annonce un temps de récolte. Pas seulement des courges ou des raisins. Non. Des prises de conscience, des petits bilans, des leçons digérées pendant l’été.
Son énergie invite à :
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Remercier pour ce qui est là
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Faire de la place pour le nouveau
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Se relier à la cyclicité du vivant
Allumer une bougie. Écrire ce qu’on laisse partir. Danser dans le salon. Chaque geste devient sacré.
L’équinoxe d’automne – entre le 21 et le 23 septembre
Ah, ce moment… précis. Ciselé. Presque mathématique.
Le jour est égal à la nuit. L’ombre et la lumière se regardent en face. C’est un miroir céleste. Et dans les traditions anciennes, ce moment n’était jamais banal.
L’équinoxe, c’est :
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L’équilibre fragile
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Le basculement vers l’intérieur
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Le temps des bilans
On peut en profiter pour faire le tri. Dans sa maison. Dans ses pensées. Ou simplement observer les arbres. Eux lâchent leurs feuilles sans faire de bruit.
Les vendanges – tout au long du mois
C’est une fête sans date. Et pourtant bien réelle.
Les vendanges, c’est l’acte de récolter le fruit d’un long travail. Le raisin gorgé de soleil. Le jus sucré. Le savoir-faire transmis.
Spirituellement, cela évoque :
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La gratitude
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Le fruit de la patience
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La joie d’un cycle accompli
Même sans vigne, on peut s’imprégner de cette symbolique. Préparer une recette qui mijote longtemps. Offrir un verre de vin comme un geste sacré. Célébrer ce qu’on a semé… et enfin reçu.
Le 29 septembre – Fête des Archanges
Attention, terrain de haute vibration.
Michel, Gabriel, Raphaël. Trois noms, trois énergies. Trois archétypes puissants pour ceux qui aiment plonger dans l’invisible. Chacun porte un message.
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Michel : force, protection, épée intérieure
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Gabriel : message, intuition, clarté
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Raphaël : guérison, réparation, lumière verte
Ce jour est idéal pour :
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Méditer
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Écrire à ses “guides”
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Demander un soutien dans un passage difficile
Et si on ne croit pas aux anges ? On peut juste imaginer qu’il existe un espace en nous qui sait déjà. Qui nous parle quand tout se tait.
Journée mondiale de la paix – 21 septembre
On en parle peu. Ou alors trop vite.
Mais cette journée peut être un point de bascule personnel. Car la paix, ce n’est pas qu’un slogan sur une banderole. C’est aussi ce moment où on arrête de lutter contre soi. Où on fait taire la petite voix qui critique. Où on choisit, même cinq minutes, de respirer.
On peut :
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Envoyer un mot doux à quelqu’un
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Pardonner (même mentalement)
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Ralentir
Pas pour faire bien. Mais pour se faire du bien.
Septembre, ce n’est pas la fin, c’est le seuil
C’est un mois discret. Sans flonflons. Mais riche. Très riche.
Il ne tape pas à la porte, il s’infiltre. Il ne donne pas d’ordre, il invite. Il ne vous demande pas d’agir… mais de ressentir.
C’est le mois où on prépare Noël sans le savoir. On range, on trie, on recommence. Et surtout, on laisse émerger ce qui avait été mis sous le tapis pendant l’été.
Septembre ne crie pas. Il murmure.
Mais ceux qui tendent l’oreille… entendent très clairement ce qu’il a à dire.
À propos de l'auteur
Marie AUFFRAY
– Maman de trois enfants et grand-mère de quatre petits-enfants, Marie vit Noël comme une fête du cœur. Elle partage ici ses astuces pour des fêtes simples, écolos et remplies de chaleur.
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