Jour des morts ou fête des morts?
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Aux origines de la fête des morts
Le jour des morts : un moment suspendu entre ici et ailleurs. Une journée dédiée aux absents, où les vivants se rassemblent pour honorer ceux qui ne sont plus. Ce n’est pas juste une date sur le calendrier, c’est une invitation à renouer les liens, à évoquer des souvenirs. Et si, pour une fois, on parlait de la mort autrement ? Car oui, cette célébration est tout sauf morose. Elle est même, dans certains pays, joyeuse et colorée !
La fête des morts au Mexique : entre couleurs et souvenirs
Au Mexique, la fête des morts est un véritable carnaval ! Les rues se couvrent de couleurs, les autels se dressent et les familles préparent des offrandes. On y trouve des calaveras (crânes) en sucre, des pétales de cempasúchil (fleur d’oranger) qui forment un chemin pour guider les âmes, et des photos des défunts. Le message est clair : "Revenez, on vous attend !"
Ici, la mort n’est pas triste. Elle est un voyage, un passage. La fête est un moyen de célébrer la vie de ceux qui sont partis. On danse, on rit, on se rappelle des bons moments… Vous imaginez la scène ? Des squelettes dansants, des crânes souriants, des familles qui accueillent les esprits comme des invités d’honneur. La mort, au fond, n’est-elle pas une partie de la vie ?
La différence entre le jour des morts et la Toussaint
En France, on mélange souvent jour des morts et Toussaint. Mais il y a une nuance. La Toussaint, célébrée le 1er novembre, est dédiée aux saints, à ces figures sacrées qui inspirent le recueillement. Elle est spirituelle, collective, une fête chrétienne pour les âmes saintes.
Le jour des morts, le 2 novembre, est plus intime. C’est une journée pour penser à nos proches disparus, ceux qu’on a aimés, ceux dont on garde un sourire en mémoire. Un moment pour déposer une fleur, allumer une bougie. Ce n’est pas une obligation, c’est un rendez-vous avec le souvenir. Une petite pensée que le vent emporte…
La Toussaint : un hommage aux figures sacrées
La Toussaint, en tant que fête religieuse, célèbre tous les saints, connus et inconnus. On imagine les églises pleines, les bougies qui scintillent… mais c’est surtout devenu, en France, un jour où l’on commence à fleurir les tombes. Un moment de recueillement, qui est devenu par habitude une journée de mémoire, même si elle n’était pas destinée à cela.
Pourquoi cette confusion entre ces deux dates ?
La Toussaint, jour férié en France, est devenu le moment idéal pour aller au cimetière. Les familles s’y retrouvent pour honorer leurs proches, déposant des chrysanthèmes, symbole d’éternité. C’est donc un hommage qui glisse naturellement vers le jour des morts. Et pourtant, la signification est différente : la Toussaint rend hommage aux saints, tandis que le jour des morts nous invite à penser à nos proches disparus. Deux jours, deux intentions, un même amour pour ceux qui nous ont quittés.
Les questions qu’on se pose tous
Alors, pourquoi cet élan universel ? Pourquoi ce besoin de parler aux absents, de garder ce lien avec eux ? Certains diront que c’est notre inconscient collectif, comme le pensait Jung, qui nous pousse à nous reconnecter avec nos racines. Peut-être est-ce simplement une manière de dire : « Vous êtes toujours là ».
Vous avez déjà senti cette petite mélancolie douce, ce jour-là ? Un souvenir qui surgit, une sensation de présence... C’est peut-être ça, le cœur de la fête des morts. Une tendresse invisible qui nous lie aux disparus.
Le jour des morts : fêter la vie au-delà de la mort
Rendre hommage aux morts, c’est aussi célébrer la vie. Paradoxal, non ? En pensant à nos proches disparus, nous redécouvrons la fragilité, mais aussi la beauté de chaque instant. C’est un rappel discret de profiter de ceux qui sont là, maintenant.
Peut-être qu’au-delà des fleurs et des bougies, ce jour est là pour nous dire : « Dites à vos proches que vous les aimez, tant qu’il en est temps ». Une petite pensée pour un être cher, une parole douce, un moment de silence… Cette journée est une porte entre deux mondes, un rappel que l’amour, lui, ne disparaît jamais.
Les symboles du jour des morts autour du monde
Chaque culture apporte ses propres symboles et coutumes à cette célébration. Au Japon, le festival d’Obon invite les âmes à revenir pour quelques jours ; on allume des lanternes flottantes pour les guider, une image magnifique de lien entre deux mondes. Imaginez ces petites lumières, dérivant au fil de l’eau, comme des messages d’amour envoyés aux disparus.
Chez les Celtes, la fête de Samhain célébrait la fin de l’été, marquant une période où le voile entre les vivants et les morts s’amincissait. Ce rituel, ancré dans la nature, est devenu l’ancêtre de nos Halloween modernes, mais l’essentiel reste le même : honorer et se rappeler des ancêtres.
Pourquoi ce besoin de mémoire collective ?
Se souvenir de nos morts, c’est aussi se souvenir de nous-mêmes. Chaque souvenir, chaque mot, chaque sourire partagé avec eux forme la personne que nous sommes. C’est une manière de leur donner une place dans notre cœur et notre mémoire.
La mémoire collective, ce grand fil qui nous relie aux générations passées, est un trésor précieux. Elle nous rappelle nos racines, elle nous ancre dans le présent tout en honorant notre histoire. Et vous, pensez-vous parfois à ceux qui ont façonné votre vie, même de loin ?
En résumé : l’éternité des liens
Finalement, peu importe la façon dont on célèbre. Que l’on soit entouré de fleurs, de bougies, de couleurs vives ou de silence, le cœur de cette journée est le même. C’est une invitation à poser un instant, à se souvenir. Nos morts ne sont jamais vraiment partis. Ils vivent dans chaque souvenir, chaque sourire, chaque pensée.
Ce jour des morts est peut-être là pour nous apprendre une vérité précieuse : la mort ne rompt jamais les liens, elle les transforme. L’amour, lui, reste. Un peu comme un murmure qu’on entendrait au creux de notre mémoire.
🕯️ "Coco" de Disney et la fête des morts : une célébration en couleurs ! 🕯️
✨ Résumé express : Coco, c’est l’histoire de Miguel, un jeune garçon mexicain qui, le jour de la fête des morts, plonge dans le monde des ancêtres. Ce film magique transforme la mort en fête, avec des couleurs, de la musique, et des liens indestructibles. 🎶💀
💡 Pourquoi c’est inspirant ? Le film nous montre que la mort n'est pas une fin mais une continuation. Avec chaque souvenir, chaque offrande, ceux qu’on aime continuent d'exister dans nos cœurs. 🌸📸
📜 À retenir : Coco célèbre la vie, les souvenirs et l’amour éternel. Ce n’est pas seulement un dessin animé, c’est un voyage vers un monde où les absents restent présents, tant qu’on se souvient d’eux.
À propos de l'auteur
Marie AUFFRAY – Maman de trois enfants et grand-mère de quatre petits-enfants, Marie vit Noël avec passion. Inspirée par ses valeurs et son amour pour les fêtes, elle partage ses astuces pour un Noël plus écologique, simple et chaleureux.
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