
Comment souhaiter une bonne fête du Sacré-Cœur de Jésus le 27 juin 2025?
Écrit par Marie AUFFRAY
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Le 27 juin 2025, c’est la fête du Sacré-Cœur. Comment la souhaiter avec le cœur, vraiment ?
Il y a des jours comme ça. Des jours qu’on ne surligne pas en fluo sur le calendrier. Mais qui, pourtant, battent plus fort que d’autres. Le 27 juin 2025, c’est l’un d’eux. C’est la fête du Sacré-Cœur de Jésus. Et ça ne s’adresse pas qu’aux catholiques du dimanche. Ça parle à toutes celles et ceux qui croient, ne serait-ce qu’un peu, en l’amour qui console, qui répare, qui n’abandonne jamais.
Alors… comment on souhaite ça ? On dit quoi ? Et surtout, on ressent quoi, ce jour-là ?
Un cœur qui brûle mais ne consume pas
Ce Sacré-Cœur, ce n’est pas juste une image ancienne accrochée dans une cuisine de grand-mère. C’est un symbole vibrant, presque brûlant. Un feu doux, qui ne détruit rien. Qui réchauffe. Comme une bougie dans une église vide. Ou un câlin qu’on n’attendait plus.
On parle d’un cœur ouvert, percé, mais toujours battant. Un cœur exposé, vulnérable, mais qui aime encore. Toujours.
Souhaiter la fête du Sacré-Cœur, ce n’est pas dire "bonne fête" comme on dirait "bon anniv". C’est autre chose. C’est tendre un fil invisible entre deux âmes. C’est dire, tout bas : “Je pense à ton cœur, et j’espère qu’il va bien.” C’est délicat, et c’est immense à la fois.
Les mots justes ? Parfois, ce sont les plus simples
Pas besoin d’un grand discours. Ni d’un passage d’Évangile par cœur. Juste quelques phrases, posées avec soin. Voici des idées à adapter, à chuchoter, à écrire, à envoyer sans artifice :
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"En ce jour du Sacré-Cœur, que l’Amour vous enveloppe tendrement."
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"Que votre cœur trouve la paix que seul l’Amour vrai sait donner."
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"Je vous souhaite une journée douce, remplie de lumière intérieure."
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"Puisse votre cœur rester ouvert, même quand tout semble fermé."
Ce genre de message, on peut le glisser dans une carte. Ou dans un SMS. Ou dans une prière silencieuse. Pas besoin de le publier partout. Ce n’est pas un slogan. C’est une offrande discrète, une présence invisible.
Et si on n’est pas croyant ? Est-ce qu’on peut souhaiter cette fête quand même ?
Évidemment. Ce Cœur-là, même dans sa symbolique la plus mystique, parle d’amour absolu. De pardon offert sans condition. De tendresse envers ce qui est brisé. C’est humain, trop humain même.
On peut simplement dire à quelqu’un :
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“Je t’envoie beaucoup d’amour aujourd’hui.”
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“Je te souhaite une fête pleine de douceur.”
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“Ton cœur compte, tu sais.”
Parfois, il suffit de mettre un peu de chaleur dans ses mots. De ralentir. De penser à l’autre vraiment. Et là, sans même s’en rendre compte, on entre dans la vibration du jour.
Ce que cette fête dit du cœur… et de la nativité
Tiens, et si on faisait un pont vers Noël ? Parce que oui, ce cœur percé qu’on célèbre le 27 juin, il a commencé à battre dans une crèche, sous une paille froide, entre un âne et un bœuf. C’était déjà un cœur offert. Tout petit. Tout fragile. Et pourtant… tellement immense.
Souhaiter la fête du Sacré-Cœur, c’est un peu comme allumer Noël en plein été. C’est dire : “Je n’ai pas oublié ce cœur qui donne, même quand il reçoit des épines.” C’est dire : “Je crois encore à la force de l’amour doux.”
Et franchement, est-ce qu’il y a un message plus noëlique que ça ?
Des idées concrètes pour honorer la fête
Envie d’aller plus loin qu’un message ? Voilà quelques gestes, tout simples, mais qui ont du poids :
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Allumer une bougie. Rouge, dorée ou blanche. Et penser à ceux qu’on aime. À ceux qui souffrent aussi.
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Envoyer une carte postale à une personne isolée. Juste pour dire : “Je suis là.”
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Offrir un petit pain, une rose, une attention. Rien de spectaculaire. Mais fait avec cœur.
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Mettre une musique douce. Fermer les yeux. Respirer. Et dire merci. Même pour les choses qui piquent un peu.
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Faire la paix. Par message. Par silence. Par un pas timide. On sait pour qui.
Et pourquoi pas… un moment à vivre ensemble ?
Cette fête, c’est aussi une occasion de rassembler, de créer un petit instant de lumière dans le quotidien. Même à la pause café. Même par message vocal.
Organiser un dîner simple. Partager un dessert autour d’un mot : “Quel est le souvenir le plus tendre que vous avez ?” Ou juste… écouter. Sans juger. Sans couper. Être là. Présent. Vraiment.
Un cœur qui écoute, c’est déjà un cœur sacré.
Dans une époque qui court, ça fait du bien de s’arrêter là
On vit à cent à l’heure. On répond vite, on envoie des emojis, on zappe les vraies émotions. Cette fête du Sacré-Cœur, elle vient nous tirer doucement la manche. Elle dit : “Et toi, ton cœur, il va comment ?”
Et celui des autres ? On l’oublie parfois. On pense à leur job, leur apparence, leur messages vus ou pas vus. Mais leur cœur ? Leur monde intérieur ? Cette fête-là nous rappelle que ça existe. Que c’est sacré, justement.
Alors oui, le 27 juin, on peut prendre cinq minutes, ou cinq secondes. Et penser à ça.
Fête du Sacré-Cœur de Jésus : ce qu’il faut savoir pour en parler avec le cœur
C’est quoi, exactement, la fête du Sacré-Cœur ?
C’est bien plus qu’une date dans un missel. C’est une solennité de l’Église catholique, célébrée chaque année le 3e vendredi après la Pentecôte. En 2025, ce sera donc le 27 juin. On y célèbre le Cœur de Jésus, pas juste comme un organe, mais comme le symbole pur et brûlant de son amour inconditionnel. C’est l’Amour, en version divine, vulnérable, exposée. Ça parle à l’âme, quelle que soit la foi.
Pourquoi cette fête existe-t-elle ?
Parce qu’un jour, au XVIIe siècle, une religieuse du nom de Marguerite-Marie Alacoque, a eu une expérience un peu folle et très belle. Le Christ lui aurait demandé, lors d’une apparition, qu’on consacre une fête spéciale à son Cœur. Oui, un Cœur humain et sacré à la fois, transpercé d’amour et de souffrance. Et elle n’était pas seule à le sentir. D’autres cœurs, à l’époque, ont vibré pareil.
Où tout ça a commencé ?
À Paray-le-Monial, petit village de Bourgogne. Pas le genre de lieu clinquant. Mais c’est là que le message est passé. Là que le feu a pris. Une intuition intime, profonde, que ce cœur-là devait être honoré. Et pas juste en secret. Avec une fête, une vraie. Une qui répare, qui console, qui réchauffe. Comme une veillée au coin d’un feu.
Qui a soutenu cette idée, à l’époque ?
D’abord Jean Eudes, un prêtre amoureux de cette spiritualité. Puis Claude La Colombière, jésuite et confident de Marguerite-Marie. Et surtout, des gens ordinaires. Des croyants, des prêtres, des évêques. Ça a mis du temps à convaincre Rome. Mais le cœur, lui, n’a jamais cessé de battre.
Pourquoi l’Église a-t-elle mis si longtemps à dire oui ?
Parce que Rome prend son temps. Et que le cœur, à l’époque, on le voyait surtout comme un muscle. Pas encore comme un symbole théologique puissant. Et puis, il y avait déjà des fêtes à foison. Alors pourquoi en ajouter une de plus ? Il a fallu insister. Expliquer. Écrire. Prier. Attendre. Ce n’est qu’en 1765 que le pape Clément XIII dit enfin oui. Et encore, seulement pour certains pays.
Quand est-ce que la fête devient vraiment mondiale ?
En 1856, sous Pie IX. Il écoute les évêques français, puis étend la fête à toute l’Église catholique. Elle entre dans le calendrier universel. Elle prend sa place. Et quelle place ! Car ce Cœur, au fond, c’est le résumé de tout. Du message de Jésus. De la tendresse divine. De la miséricorde sans conditions.
Et aujourd’hui, qu’en reste-t-il ?
Beaucoup plus qu’on ne croit. Des messes, des processions, des prières. Mais aussi une émotion. Une invitation à aimer autrement. À voir au-delà des blessures. À garder le cœur ouvert. Ce n’est pas une fête figée. C’est une fête qui bat encore, dans les coins d’église et les coins de nos vies.
Est-ce que cette fête a un lien avec Noël ?
Oh que oui. Même si on ne le voit pas tout de suite. Car ce Cœur qu’on célèbre en juin, il commence à battre à Noël. Dans une crèche, dans le silence. Dans un corps minuscule. C’est le même amour fragile et immense. Celui qui se donne sans rien demander. Celui qui n’a pas peur de s’exposer. Alors oui, cette fête, c’est une flamme de Noël en plein été.
Pourquoi célèbre-t-on cette fête un vendredi ?
Parce que le vendredi, dans la tradition chrétienne, c’est le jour du don, du sacrifice. Le jour de la croix. Le jour où le Cœur de Jésus a été transpercé, mais où il a continué d’aimer. C’est un choix symbolique. Fort. Émouvant. Et un peu bouleversant, aussi.
Quelle est la couleur liturgique de cette fête ?
Le blanc. Pour la lumière, pour la pureté, pour l’espérance. C’est la couleur des jours où l’on se souvient que la mort n’a pas le dernier mot. Où l’on célèbre un amour plus fort que tout. Même que les larmes. Même que le vide.
Que signifie vraiment "Sacré-Cœur" ?
Pas un concept. Pas une doctrine. Mais un élan. Une présence. C’est le Cœur de Dieu qui bat comme le nôtre, mais avec une intensité qu’on ne peut qu’effleurer. C’est un cœur qui a tout vécu : la joie, la trahison, la fatigue, l’abandon… mais qui n’a jamais cessé d’aimer. Et qui ne cessera jamais.
Peut-on célébrer cette fête même si on n’est pas pratiquant ?
Évidemment. Cette fête, c’est aussi une invitation à l’intériorité, à la bonté, à la réconciliation. Elle parle de cicatrices devenues lumière. De douceur offerte dans un monde dur. Elle peut se vivre dans le silence, dans une bougie allumée, dans une pensée adressée à quelqu’un. Aimer, consoler, espérer : c’est tout ça, le Sacré-Cœur.
Et si on veut souhaiter la fête à quelqu’un, on dit quoi ?
Pas besoin de grandiloquence. Quelques mots sincères suffisent :
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"Je vous souhaite une belle fête du Sacré-Cœur, pleine de paix."
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"Que votre cœur soit apaisé et entouré d’amour."
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"Je pense à vous aujourd’hui, en ce jour du Cœur."
Un simple message. Un geste. Une attention. C’est ça, honorer le Sacré-Cœur.
Quelle place cette fête a-t-elle dans l’année liturgique ?
Une solennité, rien que ça. Le plus haut rang dans les fêtes religieuses. Ce n’est pas juste une “journée spéciale”. C’est une grande respiration spirituelle, comme une pause pour regarder le cœur du monde. Et se rappeler que, malgré tout, l’amour reste la clé.
Et si Noël, c’était aussi ça, au fond ?
Pas juste des guirlandes et du vin chaud. Mais ce même mouvement du cœur. Ce même appel à aimer plus fort, plus vrai, plus doucement aussi. Noël, c’est une naissance. Le Sacré-Cœur, c’est une offrande. Les deux se répondent. Comme deux battements d’un même cœur cosmique.
Alors… on souhaite cette fête comme on offrirait un pain chaud un soir d’hiver. Avec discrétion. Avec chaleur. Avec un petit sourire au coin du cœur.
Parce que parfois, un simple message peut changer toute une journée. Parce qu’on ne sait jamais ce que vit l’autre. Et que ces fêtes-là, même si elles semblent lointaines ou trop pieuses, peuvent être des respirations pleines de sens.
Souhaiter la fête du Sacré-Cœur, c’est semer un peu de lumière. En juin. Mais peut-être aussi, quelque part, en décembre.
À propos de l'auteur
Marie AUFFRAY
– Maman de trois enfants et grand-mère de quatre petits-enfants, Marie vit Noël comme une fête du cœur. Elle partage ici ses astuces pour des fêtes simples, écolos et remplies de chaleur.
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