10 blagues (un peu lourdes) qu'on entend souvent à Noël

 

Le repas de Noël est souvent accompagné de blagues un peu lourdes, mais tellement classiques qu'on ne peut s'empêcher de sourire. Chaque année, ces blagues font partie intégrante de la fête et créent une ambiance joyeuse.

Voici les 10 blagues qu'on entend souvent à Noël.

1. "Pourquoi les rennes de Santa Claus adorent-ils Beyoncé ? Parce qu'ils aiment les chants de Noël ! 🎤"
2. "Qu'est-ce qu'un sapin de Noël qui a des jambes ? Un sapin de course ! 🏃"
3. "Quel est le comble pour un électricien à Noël ? Ne pas avoir de courant ! ⚡"
4. "Pourquoi les cadeaux ne savent-ils jamais faire de blagues ? Parce qu'ils sont toujours emballés ! 🎁"
5. "Quel est le point commun entre un bonhomme de neige et un vampire ? Ils fondent tous les deux au soleil ! ☀️"
6. "Pourquoi les elfes ne se disputent-ils jamais ? Parce qu'ils sont trop petits pour se bagarrer ! 🧝"
7. "Pourquoi les bonhommes de neige sont-ils mauvais en arts martiaux ? Parce qu'ils ont des coups de neige ! 🥋"
8. "Qu'est-ce que le Père Noël utilise pour faire ses cadeaux ? Du papier glacé ! ❄️"
9. "Comment les anges gardiens décorent-ils leur sapin ? Avec des anges-gardiens ! 😇"
10. "Pourquoi les sapins de Noël sont-ils toujours verts ? Parce qu'ils ne se font jamais de bile ! 🌲"

 

Blagues un peu lourdes à Noël : pourquoi on les fait… et pourquoi on les aime quand même

Pourquoi revient-on toujours aux mêmes blagues chaque année ?

Parce qu’on est des créatures de rituel, et parfois, de flemme aussi. À Noël, il y a les bougies, la dinde, le pull moche… et la fameuse blague qu’on connaît tous, qu’on redoute un peu, mais qui nous fait rire malgré nous. On ne les dit pas pour impressionner. On les dit pour créer un petit moment collectif, un clin d’œil partagé. Même si c’est la 14e fois. Même si tonton rit toujours trop fort à sa propre vanne.

“Alors, t’as été sage cette année ?” — On en parle ?

Celle-là, c’est la star des apéritifs. Elle tombe avant même le foie gras. Elle arrive avec les cacahuètes. Et elle fait toujours le même effet : petit rire gêné, regard vers le sapin, réponse molle ou ironique. On la connaît. Elle n’a rien de neuf. Et pourtant, elle reste là, comme une boule dorée qui pend d’une branche chaque année. Elle fait partie du décor.

Pourquoi les blagues sur la dinde sont-elles si résistantes ?

Parce qu’elles ont la peau dure. Et parce qu’elles offrent un terrain de jeu illimité. “Elle est farcie comme moi après le repas.” “Tiens, on dirait ma belle-mère quand elle est en colère.” Toujours un peu borderline. Toujours entre deux verres. C’est la dinde comme catalyseur de vannes hasardeuses. Elle ne demande rien, la pauvre, mais elle devient la muse de ceux qui veulent briller... ou juste meubler un silence.

“On sait ce que t’as eu, tu sens le parfum d’ici !” — Humour ou passif-agressif ?

Un peu des deux, non ? Cette phrase revient dès qu’un cadeau sent bon. Et elle cache souvent un petit message. Une pointe de jalousie, ou juste une façon de dire : “Tu vois, j’ai remarqué.” Mais c’est aussi une micro-blague de survie, quand on ne sait pas quoi dire d’autre. Le pire, c’est qu’on finit par l’attendre chaque année, un peu comme le dessert. On se dit “allez, c’est bientôt le moment de la blague sur le parfum”.

Est-ce que ça devient lourd à la longue ?

Oui. Et c’est pour ça qu’on l’adore. Parce que Noël n’est pas le moment de briller d’originalité. C’est le moment de se retrouver dans les mêmes situations, les mêmes phrases, les mêmes éclats de rire prévisibles. Il y a un côté rassurant à entendre tonton sortir sa blague de l’année dernière. On lève les yeux au ciel, mais au fond… ça nous fait du bien.

Et les jeux de mots avec “sapin” ou “bûche” ?

Alors là, c’est un festival. “Faut pas s’enflammer, c’est qu’un sapin.” “T’es pas une bûche, aide à débarrasser.” Rien ne va. Mais tout le monde rit quand même. Parce qu’on n’est pas là pour juger le niveau d’humour. On est là pour créer des souvenirs. Même avec des blagues à -3 degrés. Même avec des mots qui tombent à plat. L’ambiance fait tout.

Pourquoi personne ne tente de faire de vraies blagues originales ?

Parce que ce n’est pas le moment. Noël, c’est le royaume du déjà-vu réconfortant. Comme les vieux pulls. Les chansons qu’on connaît par cœur. On ne veut pas être surpris. On veut retrouver des repères. Même si ça pique un peu les oreilles. Même si c’est lourd. On fait comme si c’était drôle. Et c’est là que la magie opère. Parce que le rire devient collectif. Pas besoin d’être bon. Juste d’être ensemble.

Est-ce qu’on peut oser des blagues plus fines ?

Bien sûr. Mais avec parcimonie. Lancer une vanne ciselée pendant que mamie coupe sa dinde, c’est risqué. Elle risque de ne pas suivre. Ou de demander une explication. Et là… tout s’effondre. Mieux vaut garder ça pour le café, quand les esprits sont plus vifs. Ou pour l’année prochaine. En attendant, autant embrasser le kitsch, les blagues ringardes, les jeux de mots dignes d’une boîte de camembert.

Est-ce que c’est grave si on rit encore à “Il neige de la buée !”?

Pas du tout. Au contraire. C’est même un signe de santé familiale. Tant qu’on peut encore se marrer ensemble sur une blague molle, c’est qu’on tient bon. Que le lien est là. Que l’humour, même moisi, est un langage commun. Et ça, c’est plus précieux qu’une dinde bio ou qu’un pull tricoté main.

Noël ne serait pas complet sans ces blagues un peu lourdes mais tellement charmantes. Elles font partie de ces petites traditions qui réchauffent le cœur et apportent des sourires à table. Joyeux Noël et amusez-vous bien avec vos proches ! 🎄