7 idées cadeaux Fête des Pères… à offrir comme à Noël

Le mois de juin a un parfum de barbe à papa et de pelouse fraîchement tondue. Il y a du soleil sur les épaules et parfois, au fond du cœur, une envie douce de faire plaisir. Et chaque année, la même question revient en boomerang : qu’offrir pour la Fête des Pères ?

Pas un cadeau qu’on achète par réflexe, non. Un vrai cadeau. Un objet, un moment, une attention, quelque chose qui dit « je t’ai vu, je t’ai entendu, je t’ai aimé sans toujours le dire ». Bref… un présent avec du cœur dedans.

Et si on abordait la Fête des Pères comme un mini Noël ? Moins de guirlandes, certes. Mais autant de chaleur. Parce que dans les yeux d’un père, il y a parfois la même lueur que celle qu’on devine dans ceux d’un enfant devant un sapin.

Voici donc 7 idées de cadeaux Fête des Pères à glisser comme des trésors dans un papier simple… mais chargé de sens.

1. Un objet artisanal qui a une âme

Pas une babiole produite en série à l’autre bout du monde. Un objet qui sent le bois, le cuir, le temps qu’on y a mis. Par exemple, un porte-cartes en cuir gravé à ses initiales. Ou une planche à découper faite main. Ou mieux : un couteau de poche, comme celui que portait son propre père, qu’on transmet presque comme un totem.

Et parfois, ce qu’on offre n’a pas besoin d’être taillé dans le bois. Il suffit qu’il prenne soin de lui. Doucement, sans bruit. box beauté pour homme, pleine de produits choisis, peut dire la même chose : “je t’ai vu, tel que tu es”.

On l’offre, et on sait qu’on a visé juste. Ce n’est pas qu’un cadeau. C’est un symbole. Et franchement, ça a un petit goût d’antan, comme les Noëls de quand on était petit.

2. Une bouteille, mais juste pour boire

Offrir une bonne bouteille, c’est facile. Mais choisir la bouteille… celle qui raconte une histoire, c’est autre chose. Un whisky venu des Hautes Terres d’Écosse, acheté parce que vous avez entendu parler de ce distillateur fou qui fait tout à la main. Ou un vin naturel découvert dans un petit domaine familial.

Vous pourriez même glisser une lettre avec. Quelques lignes manuscrites. Un souvenir, une anecdote. Le genre de geste qu’on n’ose jamais, mais qui reste pour toujours. On est pile dans l’esprit de Noël, là, non ?

3. Un moment suspendu

On court tous après le temps. Et pourtant, ce qu’on garde, ce sont les moments. Les vrais. Offrir une expérience, c’est offrir un souvenir en avance. Un massage. Un vol en montgolfière. Une séance photo père-enfants. Ou même un simple déjeuner dans un lieu un peu hors du temps, avec réservation, petit mot dans l’assiette, et silence si nécessaire.

Ce genre de cadeau, ça ne prend pas la poussière. Ça fait battre le cœur. Et parfois, on le revoit en boucle. Comme un film de Noël qu’on connaît par cœur… mais qu’on regarde encore, chaque année.

Et si en plus de ce moment, vous glissiez un mot doux ? Un vrai message, simple mais juste. Une phrase qui touche. Une de celles qu’on relit en cachette. On vous a même préparé 50 idées de messages pour souhaiter une joyeuse fête des pères en 2025. Piochez dedans, ou inspirez-vous. Mais surtout, écrivez-lui.

4. Un livre qui le bouleverse

Un livre, oui. Mais pas n’importe lequel. Pas celui qu’on attrape à la va-vite en pensant "il aime bien lire". Non. Un livre qu’on a choisi pour lui. Parce que vous savez qu’il adore les récits de montagne, les histoires vraies, les essais qui remuent.

Un livre avec un petit mot à la première page, écrit à la main. C’est si rare, un livre annoté, personnel, qu’il en devient précieux. Et là encore, on retrouve ce frisson qu’on ressentait enfant, quand on découvrait un paquet sous le sapin, avec son prénom dessus.

5. Une playlist ou un vinyle sentimental

Certains papas sont des juke-box vivants. Une chanson et hop, les souvenirs remontent comme des bulles. Alors pourquoi ne pas offrir une playlist pensée pour lui, avec des titres qui ont compté ? Ou mieux : un vinyle de son album préféré, celui qu’il passait en boucle quand vous étiez petit.

Vous pourriez même accompagner ce cadeau d’un vieux casque audio, un peu rétro. Pour qu’il puisse s’y plonger. Entendre les craquements du disque. Fermer les yeux. Et retourner, l’air de rien, trente ans en arrière.

6. Un objet rigolo mais symbolique

Parce que tout ne doit pas être grave. Parce qu’un cadeau peut aussi faire sourire. Un mug avec une phrase qu’il dit tout le temps. Un tee-shirt "Papa en chef depuis 1992". Ou un tablier brodé "roi du barbecue".

Ce n’est pas juste pour rire. C’est aussi une manière de lui dire qu’on l’a observé, qu’on le connaît. Qu’on a remarqué ses petites manies, ses grandes répliques. Et là encore, ça crée un lien. Comme une déco kitsch de Noël qu’on ressort tous les ans en se marrant. C’est ça, aussi, la tendresse.

7. Un objet de Noël… offert en juin

Celle-là, elle peut surprendre. Et pourtant… offrir un cadeau de Noël hors saison, c’est très fort. Une boule de sapin personnalisée, avec une date. Un pull de Noël vintage avec des rennes fluo. Une guirlande lumineuse pour son bureau. Oui, oui, en juin.

Pourquoi ? Parce que ça crée une surprise. Ça bouscule les codes. Et surtout… ça rappelle qu’on peut fêter les gens quand on veut. Pas besoin d’attendre décembre pour répandre un peu de magie.

Et puis entre nous… certains pères sont plus touchés par un geste décalé que par tout le sérieux du monde.

Et si on faisait de la Fête des Pères un Noël d'été ?

On ne le dit pas souvent. Mais les papas sont parfois les grands silencieux de la tendresse. Ceux qu’on embrasse vite, à la volée. Ceux à qui on ne dit pas assez. Pas assez merci. Pas assez "je t’ai vu grandir en même temps que moi".

Alors pourquoi ne pas transformer la Fête des Pères en une sorte de Noël intime, plus doux, plus lumineux ? Avec un peu de musique, une odeur de gâteau, et ce sentiment qu’on célèbre quelque chose de plus profond que la date.

Un père, ce n’est pas qu’un repère. C’est aussi un mystère, parfois. Un homme qui avance avec ou sans mode d’emploi. Un homme qui doute aussi, même si on ne le voit pas toujours. Et un homme qui mérite, au fond, un vrai moment pour lui.

Noël ou juin, qu’importe… Tant qu’on offre avec le cœur

C’est drôle comme les objets prennent une autre couleur quand ils sont choisis avec attention. Une paire de chaussettes peut devenir magique. Une photo encadrée peut provoquer des larmes. Ce n’est jamais l’objet en lui-même. C’est ce qu’il dit. Ce qu’il raconte. Ce qu’il révèle.

Et ça, que ce soit en décembre ou en été… ça a toujours le goût d’un vrai Noël.

Alors, ce 16 juin, préparez votre propre fête. Pas forcément grandiose. Mais sincère. Comme un réveillon improvisé. Comme un clin d’œil au sapin, même s’il fait 28 degrés dehors.

Offrir, c’est aussi rappeler qu’on est là. Et ça… aucun calendrier ne peut le dicter.

FAQ Tout savoir sur l'origine de la Fête des Pères

Depuis quand fête-t-on les pères ?

La Fête des Pères ne date pas d’hier, même si elle est parfois moins mise en lumière que la Fête des Mères. Elle trouve ses racines dès le début du XXe siècle, aux États-Unis. C’est en 1910, dans l’État de Washington, que Sonora Smart Dodd lance l’idée de rendre hommage à son père, un vétéran de la guerre de Sécession qui a élevé seul ses six enfants. Une initiative touchante, née d’un amour filial profond, qui va peu à peu faire son chemin.

Pourquoi a-t-on choisi le mois de juin ?

En Amérique, la Fête des Pères est célébrée chaque troisième dimanche de juin. Pourquoi ce mois ? Parce que le père de Sonora est né en juin, et c’est autour de cet anniversaire qu’elle a voulu organiser la toute première célébration. Depuis, cette date a été conservée, et beaucoup de pays l’ont adoptée.

Et en France, ça remonte à quand ?

En France, on ne la fête officiellement que depuis les années 1950. À l’origine ? Une idée… commerciale. Eh oui, c’est la marque Flaminaire, spécialisée dans les briquets, qui lance la fête en 1952. Objectif ? Inciter les enfants à offrir un joli briquet à papa. Mais malgré cette genèse très marketing, la tradition a pris racine. Aujourd’hui, elle va bien au-delà de l’objet : on célèbre le rôle, la tendresse, la présence. Avec un dessin, un café au lit, ou juste un gros câlin.

Est-ce une fête religieuse à la base ?

Pas vraiment, même si dans certains pays à forte tradition catholique, comme l’Espagne ou l’Italie, la Fête des Pères est associée à la Saint Joseph, le père terrestre de Jésus. Elle y est célébrée le 19 mars. En France, ce lien religieux n’est pas mis en avant : c’est une fête laïque, centrée sur la reconnaissance et l’affection.

Quels pays ne célèbrent pas la Fête des Pères en juin ?

Beaucoup de pays ont leur propre calendrier. En Thaïlande, par exemple, la fête tombe le 5 décembre, jour de la naissance du roi Bhumibol. En Allemagne, elle est célébrée à l’occasion de l’Ascension, et souvent associée à des randonnées entre hommes. Et au Brésil, c’est le deuxième dimanche d’août. Autrement dit : peu importe la date, le cœur y est.

La fête est-elle aussi importante que celle des mères ?

Elle est parfois moins mise en avant, il faut l’avouer. Mais cela change ! Les pères sont de plus en plus présents, engagés, attentifs. Et la société évolue. De nombreux enfants, aujourd’hui, grandissent avec un papa solo, deux papas, un beau-père aimant… La Fête des Pères devient donc un moment pour dire merci à tous ceux qui tiennent ce rôle.

Que symbolise vraiment cette fête ?

Ce n’est pas juste une journée où l’on offre une cravate (même si, soyons honnêtes, certaines restent mythiques). C’est une reconnaissance. Celle du lien fort, parfois discret, parfois maladroit, mais toujours précieux entre un père et son ou ses enfants. Elle célèbre la présence, les bras solides, les conseils parfois un peu trop sérieux, les blagues qui tombent à plat et les regards qui rassurent.

Comment la fête-t-on aujourd’hui ?

Chaque famille a ses rituels. Un petit-déjeuner au lit, un dessin plein de couleurs, une sortie à vélo ou un bon repas ensemble. Pas besoin de grand luxe : ce qui compte, c’est le geste, le moment partagé. Et parfois, juste un « Je t’aime papa » glissé dans la journée suffit à tout dire.

Est-ce une fête commerciale ou une vraie tradition ?

Un peu les deux. Oui, l’origine française est liée à une opération publicitaire. Mais comme beaucoup de fêtes populaires, elle a été adoptée, réinventée, humanisée. Aujourd’hui, c’est moins une vitrine de cadeaux qu’un rituel affectif, ancré dans la mémoire collective.

Peut-on fêter un beau-père ou une figure paternelle ?

Évidemment ! La Fête des Pères, ce n’est pas une question de génétique. C’est une question de lien, de présence, de cœur. Un parrain, un grand-père, un oncle, un tuteur… tous ceux qui ont joué ce rôle de guide, de soutien, peuvent être fêtés. Parce que ce qui compte, c’est ce qu’ils ont semé dans une vie.